THE NEW CENTURIONS (1972)

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Manu le 26/06/2010 à 20:12

3.75

Réalisé par Richard Fleischer
Avec George C. Scott, Stacy Keach, Scott Wilson, Jane Alexander, Rosalind Cash.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 43min.
Année de production : 1972
Titre français : Les Flics ne dorment pas la nuit
Musique : Quincy Jones

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.7

3.8

Critique THE NEW CENTURIONS (1972)

Avis rédigé par Manu | le 26/06/2010. | Note : 3.8

Première tentative de porter à l’écran l’univers du romancier (et ex-flic) Joseph Wambaugh, The New centurions (oublions son nettement moins subtil titre français) est une réussite majeure de plus à porter au crédit du grand Richard Fleischer. Un must du polar urbain qui, à la façon de L’étrangleur de Boston et son influence patente sur le films de serial-killers des années 80-90, donne l’impression d’avoir imposé une nouvelle approche du genre policier, plus âpre et réaliste dans sa vision de leur travail au quotidien (seul le Madigan de Don Siegel me vient en tête sur le moment, comme tentative cinématographique antérieure du même acabit), et au moins autant centrée sur l’individu et son environnement que sur l’action ou la trame policière. Bref, une approche pseudo-documentaire à personnages multiples que reprendront par la suite à leur compte beaucoup de séries policières américaines.

De son côté, The New centurions suit en parallèle le parcours d’un jeune flic idéaliste de la police de Los Angeles, tout en s’intéressant sporadiquement à 3 de ses collègues, 2 jeunes recrues et 1 vieux de la vieille. Réflexion sur le difficile métier de policier, le film aligne anecdotes plus ou moins comiques et séquences nettement plus graves, virant parfois à la tragédie, toutes portées par le regard neutre mais néanmoins tranchant de Fleischer. Avec à la clef quelques très beaux moments de mise en scène pure comme ce superbe plan-séquence dans lequel apparait pour la dernière fois George C. Scott (impérial dans son rôle de flic au grand cœur). Bref, du cinéma carré, d’une puissance tranquille intégralement dévouée à son sujet.

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