THE GIRL WHO KNEW TOO MUCH (1969)

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Manu le 12/12/2021 à 09:08

1.5

Réalisé par Francis D. Lyon
Avec Adam West, Nancy Kwan, Nehemiah Persoff, Robert Alda, David Brian.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1969
Musique : Joe Greene

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.5

Critique THE GIRL WHO KNEW TOO MUCH (1969)

Avis rédigé par Manu | le 12/12/2021. | Note : 1.5

The Girl who knew too muh est la quatorzième et dernière réalisation de Francis D. Lyon, monteur passé à la réalisation en 1952 avec le biopic sportif Crazylegs. Produit par son frère cadet, Earl Lyon, le film marque la troisième collaboration du cinéaste avec le scénariste Charles A. Wallace. Notons enfin que ce titre arrive dans la carrière de son acteur principal, Adam West, juste après son triomphe dans la série télévisée Batman.

Véhicule censé (ré)amorcer, imagine-t-on, la carrière sur grand écran du subitement devenu bankable Adam West, The Girl who knew too much s’avère un premier, et extrêmement fort, signal lancé au spectateur quant au total manque de flair professionnel de son acteur principal. Difficile en effet d’imaginer pire choix que cette association avec les frères Lyon, artistes naviguant depuis quelques temps déjà dans les eaux usées d’un cinéma de genre maladroitement bricolé, versant au mieux dans sympathiquement dépassé.

Et, sans surprise, c’est grosso modo ce que l’obtient : un produit, ici de type néo-noir à la Harper, à la fois fauché et d’une ringardise totale, qui ne fonctionne sur quasiment aucun tableau. La réalisation est d’une paresse sans nom - écueil tout de même surprenant, de la part d‘un ancien monteur comme Lyon - nous régalant de quelques scènes d’action risibles (poursuite automobile et fusillades) semblant sorties d’un (vraiment très bon) film des années 30.

Jouant semble-t-il la carte du récit à tiroirs volontairement inextricable, le scénario nous perd rapidement dans des situations improbables et clichées, donnant au bout d’un moment l’impression d’un récit totalement factice, n’ayant strictement aucun sens.

Enfin, le film nous impose d’interminables numéros de cabaret bouche-trou à l’intérêt musical extrêmement discutable, finissant de décrédibiliser le peu qu’il restait à sauver de cette Girl who knew too much, à savoir le ravissant minois de Nancy Kwan. A réserver essentiellement au fin gourmet de mauvais films sporadiquement amusants.

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