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THE DRIVER (1978)

(2) critiques (2) commentaires
Rémi le 08/04/2011 à 00:00
3.65
Réalisé par Walter Hill
Avec Ryan O'Neal, Isabelle Adjani, Bruce Dern, Matt Clark.
Titre Français : Driver
Long-métrage américain
Genre : Policier
Durée : 01h28
Musique : Michael Small

Sortie Cinéma France : 23/08/1978
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6
3.7



 Critique THE DRIVER (1978)
Avis rédigé par Rémi   |  le .   |  Note : 3.6
Pour sa seconde réalisation après l’excellent HARD TIMES (1975), Walter Hill frappe fort et nous livre une forme très épurée du film du gendarme et du voleur. Les scènes de poursuites en bagnoles sont clairement au coeur du film et viennent concurrencer sans complexe celles (classiques !) de BULLITT (1968), THE FRENCH CONNECTION (1971) et THE GETAWAY (1972), dont Walter Hill est d’ailleurs le scénariste.

The driver, incarné par un Ryan O’Neal au visage angélique ne décroche pas plus de 10 lignes de dialogues pendant l’heure et demi du film. Il est si impassible au volant de son bolide avec les balles qui sifflent sans qu’il ne bouge un sourcil que cela frise le suréalisme. Il est poursuivi par un flic (Bruce Dern) “border- line”, malhonnête et visiblement prêt à toutes les bassesses pour attraper sa proie. Mais pour le spectateur, cela n’a en définitive aucune importance car le premier est l’incarnation de la cool attitude et le second une caricature assumée (par Walter Hill) du ripoux.

En effet, contrairement à THIEF (1981) de Michael Mann auquel le sujet de THE DRIVER peut être comparé (un malfaiteur solitaire au sommet de son art poursuivi par une sorte de Nemesis) Walter Hill pratique ici ce que Bertrand Tavernier appelle dans son “50 ans de Cinéma américain” “le refus de la psychologie” qui selon ce dernier caractérise l’oeuvre du cinéaste.

Les personnages de THE DRIVER n’ont en effet ni passé, ni futur et sont tous désignés par des noms communs : the driver, the detective, the player, glasses... De la même manière, l’action se déroule sans sous-entendu et les protagonistes ne semblent agir que selon leur propre agenda : les flics passent leur temps à s’opposer et à s’insulter, les truands se flinguent entre complices et même les soutiens du héros le trahissent ou l’abandonnent à la première difficulté (Isabelle Adjani et Ronee Blakley).

Vous l’aurez compris, Walter Hill favorise la forme au fonds du propos et ne se prend pas au sérieux même si son exécution reste très carrée. Sa mise en scène, comme sur tous les films que j’ai pu voir de lui, est d’une précision et d’une efficacité remarquable et THE DRIVER est, à l’image de la démonstration de pilotage / destruction dans le parking souterrain en milieu de film, vraiment jouissif à regarder.


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