THE CLAY PIGEON (1949)

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Léo le 24/04/2014 à 16:06

3.3

Réalisé par Richard Fleischer
Avec Bill Williams, Barbara Hale, Richard Quine, Richard Loo, Martha Hyer.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 03min.
Année de production : 1949
Titre français : Le Pigeon d'argile
Musique : Paul Sawtell

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3

Critique THE CLAY PIGEON (1949)

Avis rédigé par Manu | le 24/04/2014. | Note : 3.3

The Clay pigeon est le second des six films noirs réalisés par Richard Fleischer entre 1948 et 1952 (dont 5 sous l’égide la RKO Pictures). Son scénario est signé Carl Foreman, futur scénariste blacklisté de High noon, The Bridge on the river Kwai (pour lequel il recevra un oscar, bien que son nom n’apparaisse alors pas au générique) et The Guns of Navarone. Notons par ailleurs que l’on retrouve dans l’un des principaux rôles le futur réalisateur Richard Quine, lui-même signataire d’une belle réussite dans le registre du film noir : Pushover, avec Fred MacMurray et Kim Novak.

Reposant sur le thème désormais classique de l’accusé amnésique enquêtant sur son prétendu crime, The Clay pigeon est une nouvelle petite série B emballée, pesée avec flair en à peine plus de 60 minutes, garantie sans la moindre matière grasse. Une fois encore, l’ensemble tire donc la majeure partie de sa réussite d’une mise en scène au taquet question rythme, proposant en morceaux de bravoure noirish une belle séquence automobile nocturne, une course-poursuite à pieds dans le quartier asiatique de Los Angeles et un final « ferroviaire » anticipant d’une certaine façon le subséquent The Narrow margin du même Fleischer.

Seule petite fausse note à ce beau tableau : le caractère pas toujours très crédible du récit (pourtant semble-t-il basé sur une histoire vraie) et l’échec total des auteurs à entretenir le suspense quant à l’identité de l’énigmatique méchant de l’histoire, que le spectateur le moins familier du genre policier démasquera à sa première apparition à l’écran.

Un peu faible donc, côté script, mais brillamment exécuté. Evalué dans son ensemble, un Fleischer tout à fait recommandable.

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