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THE BIG SLEEP (1978)

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Manu le 07/05/2025 à 17:54
3.5
Réalisé par Michael Winner
Avec Robert Mitchum, Sarah Miles, Richard Boone, Candy Clark, Oliver Reed.
Film anglais, américain
Genre : Policier
Durée : 1h 39min.
Année de production : 1978
Titre français : Le Grand sommeil
Musique : Jerry Fielding

Sortie Cinéma France : 10/05/1978
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.5



 Critique THE BIG SLEEP (1978)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.5
The Big sleep est le vingt-troisième long métrage cinématographique du britannique Michael Winner. Le film adapte librement le roman éponyme de Raymond Chandler, publié en 1939. Il est écrit et coproduit par Winner lui-même, et se situe dans la carrière de Robert Mitchum entre le suspense The Amsterdam kill de Robert Clouse et la comédie sportive Matilda de Daniel Mann.

Pour son retour sur le sol anglais, 7 ans après le drame horrifique The Nightcomers, le trublion Winner s’attèle à une nouvelle transposition sur grand écran du classique littéraire noir de Chandler. Un pari risqué, d’emblée prompt à hérisser le poil du puriste, qui débouche sans surprise sur un néo-noir très « winnerien », en tout cas beaucoup plus personnel que la précédente proposition d’adaptation de ce romancier, Farewell my lovely, signée par Dick Richards 2 ans auparavant.

Le gout de Winner pour la transgression, de même que son l’humour poil à gratter pas toujours des plus délicats, infusent donc généreusement cet exercice de style qui, comme la plupart des films du cinéaste de cette période, vaut également le coup d’œil pour ses numéros d’acteur, ici savoureusement complices de relecture narquoise. Avec, en tête de gondole d’une distribution quatre étoiles, un Mitchum idéalement flegmatique dans sa seconde incarnation du détective Marlowe.

Après, il est sans doute un peu dommage que tout ce piquant ne s’accompagne pas d’une intrigue plus soignée, The Big sleep nous perdant en effet rapidement dans les méandres de sa cascade de fausses pistes, vraies révélations et autres imbroglios.

Au final, un film qui s’apprécie donc plus pour ses à-côtés, son ambiance anglaise un brin dépressive qu’accompagne une excellente partition jazzy de Jerry Fielding, que pour ce qu’il raconte, globalement peu captivant.


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