se connecter

THE BIG HEAT (1953)

(1) critique (0) commentaire
Léo le 02/01/2014 à 11:40
4
Réalisé par Fritz Lang
Avec Glenn Ford, Gloria Grahame, Lee Marvin, Carolyn Jones.
Film américain
Genre : Policier, Drame
Durée : 1h 29min.
Année de production : 1953
Titre français : Règlement de comptes
Musique : Henry Vars

Sortie Cinéma France : 08/12/1953
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.0



 Critique THE BIG HEAT (1953)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 4.0
The Big heat est peut-être le plus célèbre des films noirs signés par Fritz Lang. Son scénario est écrit par l’ancien reporter en affaires criminelles Sydney Boehm, d’après un roman de William P. Givern originellement publié sous forme de feuilleton dans le journal alors hebdomadaire « Saturday Evening Post ».

Mélange de stylisation poussée - allant jusqu’à situer son récit dans une ville imaginaire, générique, à la Gotham City en quelque sorte - et de réalisme d’une étonnante brutalité pour l’époque, The Big heat ne nécessite pas une énorme connaissance du genre noir et de ses rejetons des décennies suivantes pour s’imposer de façon évidente comme une œuvre repère dans sa catégorie. D’une simplicité quasi biblique dans sa trame - histoire d’un combat acharné entre un flic opiniâtre et le syndicat du crime - l’intrigue tire sa force d’une écriture au cordeau, sans ornement dramatique superflu, reposant sur des dialogues absolument brillants (le « tell it to your mom » de Glenn Ford est d’anthologie, entre autres répliques marquantes) et d’une galerie de personnages passionnants.

Du flic perdant toute humanité qu’incarne cette force tranquille de Glenn Ford à la poule de luxe se découvrant une conscience, joué par la provoquant Gloria Grahame - le plus beau personnage du film et peut-être la femme fatale la plus émouvante du cinéma noir des années 50 - en passant par le l’effrayant gangster constamment au bord du pétage de plomb offrant à Lee Marvin l’un de ses premiers grands rôles, The Big heat multiplie ainsi les personnages ambigus, souvent inquiétant derrière leur côté « propre sur eux », parfois un peu bonhomme. Là tient d’ailleurs l’autre grande force du film, à savoir l’habilité vénéneuse avec laquelle la mise en scène de Lang nous plonge dans un univers étouffant de corruption, 100 % pourri derrière son vernis propret.

Mené de main de maître, un grand noir bien serré doublé d’une réflexion tranchante sur l’Amérique socialement et économique triomphante des années 50.


Rechercher avec google



Recherche par nom

Titre :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Artiste :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Dernières critiques ciné





Dernières critiques livres





Derniers commentaires





Salut l'artiste !



Critique cinema
2024 ans
Louis Gossett Jr.
(0000-2024)

2.55









Liens   |   Flux RSS   |   Page exécutée en 0.11409 secondes   |   contactez-nous   |   Nanar production © 2009