SONO STATO UN AGENTE C.I.A. (1978)

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Manu le 25/08/2015 à 10:28

3.1

Réalisé par Romolo Guerrieri
Avec David Janssen, Arthur Kennedy, Maurizio Merli, Corinne Clery, Philippe Leroy.
Film italien, grec
Genre : Policier
Durée : 1h 35min.
Année de production : 1978
Musique : Stelvio Cipriani

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.1

Critique SONO STATO UN AGENTE C.I.A. (1978)

Avis rédigé par Manu | le 25/08/2015. | Note : 3.1

Sono stato un agente C.I.A. est la treizième réalisation du romain Romolo Guerrieri, frère cadet et ancien assistant de Marino Girolami. Cette coproduction italo-grecque est coécrite par Mino Roli, précédemment scénariste du Gli Intoccabili de Giuliano Montaldo notamment.

Solide artisan du cinéma de genre italien de la période 60-70, Romolo Guerrieri nous aura le plus souvent servi des produits certes fondamentalement cuisinés à l’italienne, mais, tout comme son comparse De Martino, pensés et emballés, d’une certaine façon, à l’américaine. Il en va ainsi de ce Sono stato un agente C.I.A., suspense d’espionnage traversé ponctuellement d’outrances et figures de style propres au cinéma d’exploitation transalpin (la séquence giallesque pré-générique ou le curieux intermède « neo-réalistique » du séjour forcé du héros en hôpital psychiatrique) mais se réclamant plus généralement du traditionnel cinéma d’espionnage paranoïaque anglo-saxon des années 70 avec son anti-héros traqué, dépassé par les évènements affrontant une omnisciente CIA ne défendant plus que ses propres intérêts.

Un décalque européen de produits américains qui se révèle néanmoins un peu en deçà de ce que l’on pouvait attendre de Guerrieri au regard de certains de ses précédents travaux, mieux ficelés, présentant un brin plus de caractère, ne souffrant pas de ce côté carte postale touristique appuyé présent sur bon nombre de séquences ici. Reste toutefois que l’on ne passe pas 90 minutes déplaisantes non plus en compagnie de cette distribution plutôt unique en son genre (David Janssen, Corinne Clery et Maurizio Merli en dispense exceptionnelle des rôles de superflics dégommeurs de racaille gauchiste) au son d’une entrainante bande-son pop-disco d’un Stelvio Cipriani des meilleurs jours.

Un chouia décevant, même en pris en considération à l’intérieur de son créneau, mais pas désagréable.

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