SINNERS AND SAINTS (2010)

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Manu le 22/03/2013 à 11:44

2.4

Réalisé par William Kaufman
Avec Johnny Strong, Kevin Phillips, Costas Mandylor, Sean Patrick Flanery, Tom Berenger.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 44min.
Année de production : 2010
Titre français : Bad cop
Musique : Johnny Strong

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.4

Critique SINNERS AND SAINTS (2010)

Avis rédigé par Manu | le 22/03/2013. | Note : 2.4

Second long métrage du cinéaste d’adoption texane William Kaufman, après The Prodigy, signé en 2005, Sinners and saints marque le retour à l’écran de l’acteur Johhny Strong après une absence de près de 10 ans au cours de laquelle il se sera consacré à sa seule carrière de chanteur et membre fondateur du groupe Operator.

DTV d’action / suspense situé à la Nouvelle Orleans mais tourné pour une large part à Los Angeles et Dallas (sans que cela ne choque trop à l’écran), Sinners and saints remplit honorablement son office. Les points forts de l’œuvre se situent du côté de la réalisation, nerveuse sans partir dans le n’importe quoi, au petit côté « sous-Michael Mann » pas déplaisant, de l’interprétation d’acteurs aux bonnes p’tites gueules de dur-à-cuire (exception faite du transparent Kevin Phillips) et de la musique, partition plutôt rock’nd roll signée Johnny Strong himself, conférant un plaisant cachet à certaines séquences (tout en évoquant là-encore un peu le cinéma de Michael Mann).

Les points faibles sont quant à eux à aller chercher, comme souvent en pareil cas, du côté du scénario et des dialogues, passe-partout pour ne pas dire carrément médiocres. Le film ne s’embarrasse en outre guère de vraisemblance dans la plupart des scènes d’action, la dernière étant particulièrement gratinée à ce niveau. Difficile en effet d’avaler que nos deux héros puissent rattraper en courant une grosse berline lancer à vive allure à travers la ville, ou bien encore qu’ils se relèvent sans trop de bobos après s’être fait percutés de plein fouet par celle-ci…

D’un intérêt secondaire donc, même si Sinners and saints est loin d’être l’un des pires représentants de sa catégorie.

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