SHINER (2000)
Manu le 11/02/2022 à 17:25
Réalisé par John Irvin
Avec Michael Caine, Frances Barber, Frank Harper, Andy Serkis, Martin Landau.
Film anglais
Genre : Policier
Durée : 1h 39min.
Année de production : 2000
Musique : Paul Grabowski
Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
Avec Michael Caine, Frances Barber, Frank Harper, Andy Serkis, Martin Landau.
Film anglais
Genre : Policier
Durée : 1h 39min.
Année de production : 2000
Musique : Paul Grabowski
Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
Critique SHINER (2000) |
Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 3.5
Shiner est la quatorzième réalisation cinématographique de John Irvin. Coproduit par l’également réalisateur Geoffrey Reeves, le film est écrit par le scénariste de télévision Scott Cherry. Il se situe dans la carrière de Michael Caine entre le drame historique Quills de Philip Kaufman et le Get Carter de Stephen Kay avec Sylvester Stallone.Dans la foulée du succès des premiers films de Guy Ritchie, coïncidant avec l’accession de Get Carter et The Long Good Friday au statut d’authentiques classiques british, le film noir anglais connu une courte résurgence au tournant des années 2000. Et c’est au milieu de cette vaguelette que sortit en catimini, pour disparaitre aussi sec dans l’oubli, ce Shiner à l’affiche pourtant des plus solides dans le genre.
Ni mémorable, ni honteuse, mais clairement en deçà des promesses entretenues par sa séduisante affiche, l’œuvre me semble souffrir avant tout d’une réalisation un brin trop pépère et, surtout, d’une écriture dupliquant de façon un peu trop voyante le script du séminal Long Good Friday, à la différence près que là où le personnage de caïd interprété par Bob Hoskins en imposait sacrément tout au long du film, maitrisant sa copie presque jusqu’au bout, l’anti-héros campé par Caine tient dès le départ du loser né, parvenu se berçant d’illusions, promis à une inévitable chute. Une différence de taille qui, niveau intérêt, ôte d’emblée tout espoir au film d’Irvin de boxer dans la même catégorie que son illustre modèle.
Reste la prestation de Caine. Face à une partition qu’il connait par cœur, celui-ci donne une immédiate stature et crédibilité à son personnage. Le fait qu’il soit relativement bien entouré participe également à colmater les faiblesses d’écriture du film, laissant ainsi sur l’impression plutôt positive d’une œuvre sans éclat mais honorable, qui évite tout de même de glisser l’ornière du sous-produit.