SABOTAGE (2014)

(2) critiques (0) commentaire

Léo le 23/10/2014 à 13:57

Réalisé par David Ayer
Avec Arnold Schwarzenegger, Sam Worthington, Olivia Williams, Terrence Howard, Josh Holloway.
Film américain
Genre : Policier, Thriller
Durée : 1h 49min.
Année de production : 2014
Musique : David Sardy

Sortie Cinéma France : 07/05/2014
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique SABOTAGE (2014)

Avis rédigé par Manu | le 23/10/2014. | Note : 3.0

Sabotage est la quatrième réalisation de David Ayer, scénariste du premier volet de la saga Fast and furious ainsi que du Dark blue de Ron Shelton, d’après James Ellroy. Celui-ci est coécrit par Ayer et Skip Woods, à qui l’on doit les scripts de Swordfish, Hitman, The A-team ou encore A Good day to die hard, cinquième (et désastreux) volet de la franchise Die hard. Le film marque l’échec financier le plus cuisant de toute la carrière en tête d’affiche de son interprète principal, l’ex gouvernator Arnold Schwarzenegger.

Parler de grande réussite au sujet de ce Sabotage serait incontestablement exagérer, mais disons que l’ensemble mérite certainement mieux que la douche froide critique et publique rencontrée à sa sortie en salles. Certes le pari de renouveler l’image de Schwarzy n’est qu’à moitié relevé. On sent bien du côté des auteurs une certaine réticence, voire peut-être une auto-censure, qu’elle soit consciente ou non, à casser le moule pour nous livrer un Schwarzenegger véritablement borderline. Et ce n’est manifestement pas en cherchant à en rajouter de façon gratuite dans la violence graphique que Ayer et son scénariste rehaussent qualitativement leur film.

Mais enfin, pour qui ne demande rien d’autre un solide polar d’action vaguement old school dans l’attitude, Sabotage s’avère une option à retenir. Quoi qu’un peu confuse par moment, l’intrigue tient la route, installant tranquillement mais surement son petit suspense tout en montant progressivement en puissance côté rythme. Et même si l’on aurait souhaité un traitement un peu plus fouillé des personnages, ceux-ci ne manquent pas d’un certain cachet, défendu par des acteurs investis dont un Schwarzenegger offrant une interprétation moins mécanique que d’habitude, presque intégralement débarrassé de toute pose « second degré ».

Laissant constamment deviner d’alléchantes ambitions initiales malheureusement non concrétisées, un film un peu décevant donc, mais néanmoins plaisant à suivre, comptant sans aucun doute parmi les titres les plus intéressants de la carrière post-eighties de Schwarzenegger.

Rechercher avec google