RUBA AL PROSSIMO TUO (1968)

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Manu le 28/01/2021 à 20:39

3.2

Réalisé par Francesco Maselli
Avec Rock Hudson, Claudia Cardinale, Tomas Milian, Leon Askin, Ellen Corby.
Film italien
Genre : Policier
Durée : 1h 53min.
Année de production : 1968
Titre français : Un couple pas ordinaire
Musique : Ennio Morricone

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.2

Critique RUBA AL PROSSIMO TUO (1968)

Avis rédigé par Manu | le 28/01/2021. | Note : 3.2

Ruba al prossimo tuo est le quatrième long métrage cinématographique du documentariste de formation Francesco Maselli. Coécrit par Maselli, le film marque la troisième et dernière collaboration du cinéaste avec l’actrice Claudia Cardinale, après I Delfini en 1960 et Gli indifferenti, 4 ans plus tard. Notons enfin qu’il s’agit de seconde association à l’écran de Rock Hudson et Claudia Cardinale après la comédie policière Blindfold de Philip Dunne, sortie en 1965.

Tranchant dans le ton avec les beaucoup plus sérieux précédents travaux de Francesco Maselli, ce titre oublié des carrières respectives d’Hudson et Cardinale n’a généralement pas bonne presse, et sa découverte confirme qu’il ne s’agit pas là d’une grande réussite, loin s’en faut. Premier et principal problème : l’intrigue, complètement bidon, se résume à une tentative forcément foireuse de concilier comédie romantico-policière à l'américaine et aspirations post-soixante huitardes bertolucciennes.

Second souci : la réalisation de Maselli, trainassante dans les séquences censées distiller une certaine tension, trop rigide dans les séquences de comédie, bref, un brin à côté de la plaque.

Mais bon, voilà, tout d’abord il y a le charme indéniable du couple Hudson / Cardinale, cette dernière au firmament de sa beauté, et puis surtout la musique de Morricone. Dès que celle-ci entre en scène, cela change carrément la donne, et fort heureusement Maselli semble en être conscient vu la place qu’il lui réserve au sein de sa réalisation.

Au final, un film bancal, raté, mais un vrai régal pour les yeux et les oreilles, voire presque un incontournable pour le « morricophile » averti.

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