KICKBOXER 3: THE ART OF WAR (1992)

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Manu le 13/02/2023 à 11:02

2.9

Réalisé par Rick King
Avec Sasha Mitchell, Dennis Chan, Richard Comar, Milton Gonçalves, Gracindo Júnior.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 32min.
Année de production : 1992
Titre français : Kickboxer 3 : Trafic à Rio
Musique : Harry Manfredini

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.9

Critique KICKBOXER 3: THE ART OF WAR (1992)

Avis rédigé par Manu | le 13/02/2023. | Note : 2.9

Kickboxer 3 : The Art of war est le sixième long métrage cinématographique du scénariste, producteur et réalisateur Rick King. Seconde réalisation de ce dernier tournée au Brésil après le drame sportif Hotshot, signé 6 ans plus tôt, le film est écrit par Dennis A. Pratt, scénariste notamment du néo-noir Jackals de Gary Grillo, ainsi que du film d’épouvante Deep freeze de John Carl Buechler.

Suite du fort sympathique Kickboxer 2: The Road back, authentique petite réussite du film de baston des années 90, Kickboxer 3: The Art of war ne réitère malheureusement pas l’exploit de son prédécesseur. Ou, du moins, le film part dans une direction curieusement faite pour décevoir l’amoureux des 2 premiers volets de la saga.

En effet, alors que les volets antérieurs misaient à peu près tout sur leurs séquences d’arts martiaux, Kickboxer 3 : the Art of war lève sensiblement le pied sur la bagarre pour se rapprocher du registre purement policier, registre par ailleurs plus en adéquation avec les précédents travaux de son réalisateur. En découle un titre malheureusement beaucoup moins spectaculaire que les 2 précédents Kickboxer, si sans doute un tout petit peu plus original dans le concept.

Par ailleurs, n’arrangeant pas ses affaires, l’œuvre se révèle en définitive extrêmement anodine dans sa trame générale, avec des personnages manquant de charisme et un ton étrangement léger, presque détaché, menant à un préjudiciable déficit de tension dans les moments clefs de l’intrigue.

Bref, on sent bien que King a voulu proposer un peu plus que le programme attendu ici, comme le prouve également l’attention qu’il porte à son cadre brésilien et ses personnages d’enfants errants des favélas. Mais le résultat, probablement miné par de vives tensions sur le plateau entre le réalisateur et son acteur principal (aux dires du cinéaste lui-même), demeure gentiment plat et naïvement mélodramatique, sans doute pas désagréable à suivre (comme toujours avec ce réalisateur) mais très oubliable au bout du compte.

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