REDEMPTION (2002)

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Léo le 21/06/2013 à 13:38

1.5

Réalisé par Art Camacho
Avec Don "The Dragon" Wilson, Chris Penn, James Russo, Richard Norton, Randy Brooks.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 26min.
Année de production : 2002
Titre français : Redemption : Un flic en enfer
Musique : Ralph Rieckermann

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.5

Critique REDEMPTION (2002)

Avis rédigé par Manu | le 21/06/2013. | Note : 1.5

Redemption est la dixième réalisation du cascadeur et coordinateur des cascades Art Camacho, qui dirige ici pour la seconde fois l’acteur et champion de kickboxing Don « The Dragon » Wilson. Tourné en extérieurs à Los Angeles, ainsi que dans les (très repérables, pour le cinéphile) studios californiens de l’Universal, ce « direct-to-DVD » met également en scène deux autres grands spécialistes du coup de savate, Cynthia Rothrock (catégorie karaté et kickboxing poids moyen), souvent désignée comme l’inspiratrice du personnage de Sonya Blade dans le jeu vidéo Mortal Kombat, et l’australien Richard Norton.

Il faut reconnaitre une fois de plus que les films notables et filmographie satisfaisantes d’anciens cascadeurs passés derrière la caméra sont des objets cinématographiques extrêmement rares. Ne suffit malheureusement pas d’être un pro dans son domaine - ici la chorégraphie de scènes de baston - pour devenir un bon réalisateur de film d’action, comme le prouve ce piteux Redemption aux séquences d’action justement complètement loupées.

Pourtant, les comédiens principaux n’ont indiscutablement pas de leçons à recevoir dans le registre de la tatane et je ne doute pas que leurs affrontements soient très bien réglés. Mais, lorsqu’on ne sait pas comment filmer un affrontement de façon lisible, que l’on se contente de secouer la caméra dans tous les sens pour créer artificiellement du mouvement, on s’expose immanquablement à la colère du spectateur. D’autant que ce n’est évidemment pas le scénario, récit mille fois vus, en mieux écrit, de la chute et rédemption d’un flic sur la corde raide, ou le jeu limité des interprètes principaux qui font oublier l’extrême médiocrité de la réalisation.

Bref, on résume : mise en scène indigente, acteurs principaux très moyens, aux capacités physiques finalement peu mises en avant (ou sabordés par l’incompétence du réalisateur), script ultra routinier, plombés par d’exécrables dialogues (dans la VF, du moins). Typiquement le genre de productions destinées uniquement à alimenter les troisième ou quatrième parties de soirée sur les chaines du câble.

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