RAINBOW DRIVE (TV) (1990)

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Manu le 08/09/2016 à 09:03

Réalisé par Bobby Roth
Avec Peter Weller, Sela Ward, David Caruso, Henry G. Sanders, Kathryn Harrold.
Téléfilm américain
Genre : Policier
Durée : 1h 40min.
Année de production : 1990
Titre français : L'enquête interdite
Musique : Tangerine Dream

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0

Critique RAINBOW DRIVE (TV) (1990)

Avis rédigé par Manu | le 08/09/2016. | Note : 2.0

Production ITC dont on ne saisit pas toujours clairement si elle a été initialement conçue pour le petit ou le grand écran, Rainbow drive se situe dans la filmographie de Bobby Roth entre le drame social franco-américain tourné en Allemagne,The Man inside, et le suspense urbain Keeper of the city. Coécrit par Bill Phillips, scénariste du Christine de John Carpenter et du sympa Fire with fire de Duncan Gibbins, l’œuvre adapte le roman éponyme de Roderick Thorp originellement publié en 1986.

Je ne sais pas ce que vaut l’ouvrage dont Raindow drive est l’adaptation, mais il est certain que Roderick Thorp avait précédemment été mieux servi dans cet exercice par Gordon Douglas et son Detective, de même que John McTiernan avec Die Hard, et qu’il le sera également davantage deux ans plus tard par Rick Rosenthal, réalisateur d’un efficace Devlin à destination lui aussi du petit écran.

Raindow drive ne casse pas des briques, de son côté. Ce néo-noir cousu de fil blanc, bardé de clichés, ne vaut aujourd’hui plus guère que pour son casting et ambiance marqués au fer rouge de la toute fin des années 80. Photographie nocturne chic, flics et gangsters en costards cravate sobre à épaulettes, attitudes macho premier degré et (bonne petite) musique des Tangerine Dream: on est dedans, ça ne fait aucun doute. Et les nostalgiques de cette époque prendront à n’en point douter un plaisir certain à voir Peter Weller se fritter avec l’imperturbable David Caruso, mieux employé la même année par Abel Ferrara dans King of New York.

Maintenant, l’ensemble demeure tout de même un coup pour rien dans la longue Histoire du film noir américain, n’apportant rien d’autre au genre que du déjà vu, emballé certes proprement, mais sans aucun relief ni soupçon de personnalité, tant du côté de la mise en scène que de l’écriture.

PS : Si quelqu'un peut me dire qui la nana blonde agrippée à Peter Weller sur l'affiche, j'avoue l'avoir loupé à la vision du film...

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