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PRIME CUT (1972)

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Manu le 24/02/2018 à 08:39
4.2
Réalisé par Michael Ritchie
Avec Lee Marvin, Gene Hackman, Sissy Spacek, Angel Tompkins, Gregory Walcott.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 28min.
Année de production : 1972
Titre français : Carnage
Musique : Lalo Schifrin

Sortie Cinéma France : 08/09/1972
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.2



 Critique PRIME CUT (1972)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 4.2
Prime cut est le second long métrage cinématographique de Michael Ritchie. Ecrit par le futur scénariste du Revolution de Hugh Hudson, le film se situe dans la carrière de Lee Marvin entre la chronique tragi-comique Pocket money, signée Stuart Rosenberg, et le classique seventies Emperor of the north pole de Robert Aldrich. Notons enfin qu’il marque la seconde et dernière association de Ritchie avec l’acteur Gene Hackman après The Downhill racer, sorti 3 ans plus tôt.

Une petite bombe que ce néo-noir bien déjanté, quintessence du cinéma délicieusement subversif de Michael Ritchie. Prime cut est en effet un assez improbable, et cependant totalement satisfaisant, mélange de film de gangsters hard boiled et de satire sociale qui n’oublie jamais d’être méchamment tendu tout en multipliant les scènes plus ou moins délirantes et / ou choquantes.

Un cocktail disparate, mais dans lequel, sous la coupe d’un humour noir teinté d’absurde n’appartenant qu’à son réalisateur, tout s’emboite avec succès. Bref : entre la classe de Lee Marvin, la folie de Gene Hackman, la candeur de Sissy Spacek, le score country-jazz de Lalo Schifrin, l’ambiance « Amérique profonde » mise en scène de façon parfois proche du documentaire et les séquences cultes en pagaille, de la foire au bétail humain jusqu'à l’assaut de la ferme de Mary Ann (le nom, déjà !) en passant par l’attaque de la moissonneuse batteuse, pas le temps de souffler, juste celui d’halluciner quelque peu.

Le producteur Joe Wizan et le scénariste Robert Dillon récidiveront dans le même genre deux ans plus tard, avec le plus pulp encore 99 and 44/100% dead de John Frankenheimer, mais pour un résultat nettement moins abouti. Preuve de l’importance de Ritchie ici, lequel ne retrouvera d’ailleurs jamais vraiment un matériel scénaristique de cette trempe, lui offrant l’occasion d’exprimer pleinement son penchant pour l’humour sarcastique saupoudré d'un brin de déviance (à l’exception peut-être du bien barré The Island).


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