ON THE LINE (1984)

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Manu le 01/03/2018 à 18:30

2.8

Réalisé par José Luis Borau
Avec David Carradine, Scott Wilson, Victoria Abril, Jesse Vint, Sam Jaffe.
Film américain, espagnol, australien
Genre : Policier
Durée : 1h 43min.
Année de production : 1984
Titre français : Passeur
Musique : Joel Goldsmith

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.8

Critique ON THE LINE (1984)

Avis rédigé par Manu | le 01/03/2018. | Note : 2.8

Coproduction américano-australo-espagnole filmée au Texas, On the line est le sixième long métrage de l’acteur, scénariste, producteur et réalisateur espagnol Jose Luis Borau (celui-ci cumulant les 3 dernières fonctions ici). On retrouve également parmi les producteurs du film le réalisateur Antonio Isasi-Isasmendi. Notons enfin que l’œuvre s’insère dans l’impressionnante filmographie de David Carradine entre le film d’heroic fantasy, The Warrior and the sorceress de John C. Broderick, et le remake télé de The Bad seed par Paul Wendkos.

Sur le papier, On the line se présente comme un drame policier - « frontière », dans la veine des The Border de Christopher Leitch, Borderline de Jerrold Freedman et autres …The Border (again) de Tony Richardson. Est-ce dû à l’identité fortement ibérique de l’œuvre ? Toujours est-il que, dans les faits, il en va autrement puisque l’on se retrouve plutôt face à un mélodrame axé autour d’une histoire d’amour inter-raciale impossible.

L’œuvre n’est par conséquent pas dénuée d’intérêt, faisant assurément preuve d’une louable volonté d’authenticité dans le regard qu’elle pose sur le problème de l’émigration clandestine à la frontière mexico-américaine - sans doute est-ce le métier de documentariste de Jose Luis Borau qui ressort ici. Le film bénéficie également d’une solide interprétation de la part de Scott Wilson et Victoria Abril, en prostituée digne, rêvant d’une vie meilleure de l’autre côté de la frontière.

Reste malgré tout que, à l’image de sa distribution, le résultat laisse sur une impression de produit hybride, par trop hésitant, presque improbable par moment, se voulant sérieux (mais très naïf) dans sa trame socio-romantique, tout en lorgnant du côté d’un cinéma proche de l’exploitation à l’européenne, sentiment renforcé par la présence fugace de cette vieille canaille de David Carradine, visiblement juste là pour toucher le chèque.

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