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NAPOLI SI RIBELLA (1977)

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Manu le 04/12/2021 à 12:08
3
Réalisé par Michele Massimo Tarantini
Avec Luc Merenda, Enzo Cannavale, Adolfo Lastretti, Claudio Gora, Marianne Comtell.
Film italien
Genre : Policier
Durée : 1h 28min.
Année de production : 1977
Titre français : Calibre Magnum pour l'inspecteur
Musique : Franco Campanino

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0



 Critique NAPOLI SI RIBELLA (1977)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.0
Napoli si ribella est le septième long métrage cinématographique de Michele Massimo Tarantini. Le film est coécrit par Tarantini lui-même et l’un des grands spécialistes du genre poliziottesco, Dardano Sacchetti. Il se situe dans la carrière du français Luc Merenda entre l’autre film policier La Banda del trucido de Stelvio Massi et le plus obscur Italia : Ultimo atto? De Massimo Pirri.

Le nom de Michele Massimo Tarantini ne m’ayant jamais vraiment trop mis en confiance, à la consultation d’une filmographie semble-t-il très axée sur la plastique d’Edwige Fenech et les pitreries d’Alvaro Vitali, je redoutais le pire concernant cette seconde incursion du cinéaste dans le registre du poliziottesco. Bonne petite surprise donc, que ce titre qui ne flirte certes pas avec les cimes du genre, mais fait globalement le job côté rythme, ambiance et interprétation.

Napoli si ribella ne bouscule donc pas les codes du genre. Le message socio-politique volontiers ambigu est bien là, les habituelles trognes patibulaires sont de sortie du côté des seconds rôles, celle d’Alfredo Lastretti valant assurément le détour, les séquences d’action tournées en mode commando et la violence présentant un taux élevé de gratuité également au rendez-vous, assurant un confortable visionnage chez l’amateur de ce type de programme.

Après, il clair que si les ingrédients essentiels répondent présents, il manque au cocktail cette petite touche d’excentricité, de rentre-dedans réellement provocateur faisant le sel des meilleurs opus du genre. Bref, réussite notable pour Tarantini, mais titre sans réelle envergure, en deçà des travaux du même tonneau de Lenzi ou Caiano, voire de certains Castellari.


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