MURDER ON THE ORIENT EXPRESS (1974)

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Manu le 31/01/2020 à 10:59

3.5

Réalisé par Sidney Lumet
Avec Albert Finney, Lauren Bacall, Martin Balsam, Ingrid Bergman, Jacqueline Bisset.
Film anglais, américain
Genre : Policier
Durée : 2h 08min.
Année de production : 1974
Titre français : Le Crime de l'Orient-Express
Musique : Richard Rodney Bennett

Sortie Cinéma France : 16/04/1975
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.5

Critique MURDER ON THE ORIENT EXPRESS (1974)

Avis rédigé par Manu | le 31/01/2020. | Note : 3.5

Murder on the Orient Express est la première transposition sur grand écran du célèbre roman éponyme d’Agatha Christie publié en 1934. Situé dans la filmographie de Sidney Lumet entre le drame romantique Lovin’ Molly et le classique seventies Dog day afternoon, il s’illustre comme la dernière adaptation d’Agatha Christie tournée du vivant de la romancière. Enfin, on relèvera qu’il s’agit aussi du dernier crédit du scénariste Paul Dehn, par ailleurs nommé à l’oscar pour son travail.

Un titre relativement étonnant au sein de la filmographie seventies de Sidney Lumet, sorte de luxueuse récréation quelque peu perdu au milieu d’œuvres à caractère socio-psychologique d’une toute complexité. Film dans lequel, à défaut d’une quelconque réflexion de fond, on peut retrouver le gout du cinéaste pour les huis-clos ainsi que son appétit à diriger des stars issues de tout horizon. Avec ici, il va sans dire, du très, très beau linge, pour notre plus grand plaisir aussi.

Et si l’on ne devait en citer qu’un, ce serait évidemment le trop rare Albert Finney, délicieusement cabotin dans son unique incarnation d’Hercule Poirot (le comédien sera sollicité pour le Death on the Nile de Guillermin, mais déclinera l’offre). Une parfaite collaboration Lumet / Finney qui se reformera, pour un résultat tout aussi fructueux, sur l’ultime opus du cinéaste, le vénéneux Before the devil knows you’re dead.

Un divertissement pour le régal des yeux - photographie et décors d’une richesse et précision sans pareil - et des esgourdes, entre les joutes verbales acérées de Christie et la voluptueuse partition symphonique de Richard Rodney Bennett.

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