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MURDER, INC. (1960)

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Léo le 11/08/2014 à 14:10
3.5
Réalisé par Stuart Rosenberg, Burt Balaban
Avec Stuart Whitman, Peter Falk, May Britt, Henry Morgan, Simon Oakland.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 43min.
Année de production : 1960
Titre français : Crime, société anonyme
Musique : Frank De Vol

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.5



 Critique MURDER, INC. (1960)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.5
Première réalisation pour le grand écran de Stuart Rosenberg, remplacé en fin de tournage par le producteur et réalisateur Burt Balaban, Murder, Inc. nous plonge dans l’univers impitoyable de la Mafia new yorkaise des années 30. S’appuyant sur l’ouvrage éponyme de Burton Turkus et Sid Feder, le film s’intéresse plus particulièrement à l’authentique organisation criminelle Murder, Inc., un gang venu de Brooklyn responsable de multiples assassinats pour le compte de la Mafia. Dans le rôle du cynique tueur Abe Reles, Peter Falk obtint une nomination à l’oscar du meilleur second rôle. Enfin, on peut noter que la Mafia tiendra à nouveau la vedette de deux films ultérieurs de Stuart Rosenberg, Love and bullets et The Pope of Greenwich Village.

Une belle découverte, que je classerais sans trop d’hésitation parmi les franches réussites de l’œuvre inégale de Stuart Rosenberg. Qu’importe si le film parait curieusement beaucoup plus sixties que thirties dans son allure générale, il parvient sans aucune difficulté à captiver en proposant un script de tout premier choix, remarquable d’efficacité et d’intensité, généreusement saupoudré d’un humour sardonique faisant mouche à tout coup. Il va par ailleurs sans dire cette facette de l’œuvre est brillamment entretenue par la prestation de Peter Falk, qui creve l’écran dans le rôle de Reles et indéniablement une belle plus-value à l’œuvre.

Moins enthousiasmante sans doute est la réalisation, solide mais sans réelle personnalité, qui ne parvient pas toujours à surmonter l’étroitesse du budget alloué à l’œuvre et donne un peu trop l’impression visuelle de se trouver face à un épisodes de The Intouchables (série à laquelle collaborera par ailleurs régulièrement Stuart Rosenberg entre 1960 et 1962). Dommage, car avec un Don Siegel à la barre, par exemple, on tenait très certainement là un must du film de gangsters.

Pas exceptionnel donc, mais très solide, avec un jeune Peter Falk déjà au top.


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