MOST DANGEROUS MAN ALIVE (1961)

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Léo le 24/05/2013 à 12:36

3.2

Réalisé par Allan Dwan
Avec Ron Rondell, Debra Paget, Elaine Stewart, Anthony Caruso.
Film Américain
Genre : Science-fiction, policier
Durée : 1h 20min
Année de production : 1958
Musique : Louis Forbes

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.2

Critique MOST DANGEROUS MAN ALIVE (1961)

Avis rédigé par Manu | le 24/05/2013. | Note : 3.2

Ultime réalisation du vétéran Allan Dwan, Most dangerous man alive fut semble-t-il tourné intégralement au Mexique en 1958. La légende veut que de drastiques coupes budgétaires aient poussé Allan Dwan à le mettre en boite en une semaine seulement, tandis que sa distribution aurait pris pas moins de trois ans à se concrétiser, la RKO, studio censé initialement distribuer l’œuvre, ayant fermé ses portesen cours de production du film. Il semblerait également que cette aventure artistique chaotique ait servi de modèle au récit du tournage catastrophe que relatera, 20 ans plus tard, le film de Wim Wenders, Der stand der dinge.

Notons enfin que ce mélange de science-fiction et de film de gangsters, voire également, dans une moindre mesure, de film de super-héros, est l’adaptation d’une histoire intitulée « The Atomic man », écrite par le troisième couteau et scénariste Leo Gordon, retravaillée ensuite par son collègue acteur Michael Pate, qui la rebaptisa « The Steel monster ».

Très intéressant produit science-fictionnel de l’ère atomique, Most dangerous man alive est une bande clairement fauchée comme les blés, mais à l’incontestable cachet, parvenant tout de même à développer des personnages marquants et des thématiques intéressantes. On appréciera ainsi le jeu sur la transformation physique du héros en homme d’acier faisant écho à son côté « tueur de sang froid », ainsi que la mise en avant par les auteurs de sa quête désespérée d’humanité. Un salut paraissant d’emblée fort improbable, comme dans tout bon film noir. L’ensemble est avec cela rondement mené, très correctement interprété et saupoudré d’un agréable soupçon d’érotisme (très fifties, je précise… tout en suggestion, donc).

Une excellente mini-série B, peut-être sans le sou et filmée à la débrouille mais clôturant pourtant de belle manière la carrière de son prolifique réalisateur (tout de même plus de 400 titres recensés sur IMDB !).

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