MOB CITY (SEASON 1 - TV) (2013)

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Manu le 05/06/2016 à 08:57

3.6

Réalisé par Frank Darabont, Guy Ferland
Avec Jon Bernthal, Milo Ventimiglia, Neal McDonough, Alexa Davalos, Jeffrey DeMunn.
Série américaine en 6 épisodes
Genre : Policier
Durée : 4h 24min. environ
Année de production : 2013
Musique : Mark Isham

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6

Critique MOB CITY (SEASON 1 - TV) (2013)

Avis rédigé par Manu | le 05/06/2016. | Note : 3.6

Initiée par Frank Darabont, qui en réalise au passage 4 des 6 épisodes, cette première et unique saison de la série Mob City s’inspire de l’ouvrage d’investigation de John Buntin, « L.A. noir: The Struggle for the soul of America’s most seductive city », relatant la guerre qu’ont livré tout au long des années 30 et 40 les services de police de Los Angeles contre la pègre mafieuse locale dirigée par le célèbre Bugsy Siegel. Cette première saison a été initialement diffusé sur la chaîne américaine câblée TNT du 4 au 18 décembre 2013 et marque la sixième collaboration de Frank Darabont avec l’acteur Jeffrey DeMunn, troisième avec le compositeur Mark Isham.

Revenant à cette Amérique du milieu du 20eme siècle déjà évoquée à travers The Shawshank redemption, The Green mile et The Majestic, Frank Darabont s’impose une nouvelle fois comme un cador de l’efficacité narrative aux références cinématographiques parfaitement digérées. Mob city évoque bien entendu le film noir des années 40 / 50, de même que ses rejetons neo-rétro tels que le Bugsy de Barry Levinson, les Untouchables de De Palma ou encore le Farewell, my lovely de Dick Richards, mais sans jamais tomber dans la redite, en imposant sa propre ambiance et son propre rythme.

L’ensemble est certes classique, très référentiel, mais bougrement efficace du côté de l’écriture, ultra séduisant dans l’ambiance et d’une très appréciable cohérence au niveau de la mise en scène, avec quelques jolis morceaux de bravoure ici et là (je pense notamment l’attaque de la planque du témoin clef, d’une intensité dramatique sortant du tout venant).

Bref, du travail solide, soigné, impeccable également côté interprétation, dont on peut regretter qu’il n’ait pas débouché sur une seconde saison, même si celle-ci se suffit tout à fait à elle-même en termes d’écriture.

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