LO SGARBO (1975)

(1) critique (0) commentaire

Manu le 03/03/2023 à 18:35

1.3

Réalisé par Marino Girolami
Avec Gianni Russo, Leonard Mann, Karin Schubert, Helene Chanel, Guido Celano.
Film italien, français
Genre : Policier
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1975
Titre français : Le Châtiment
Musique : Vasili Kojucharov

Sortie Cinéma France : 18/05/1977
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

1.3

Critique LO SGARBO (1975)

Avis rédigé par Manu | le 03/03/2023. | Note : 1.3

Lo Sgarbo se situe dans la filmographie du touche-à-tout Marino Girolami entre la comédie Grazie… nonna avec Edwige Fenech et le polar urbain Roma violenta, réunissant Maurizio Merli et Richard Conte. Coécrit par Antonio Margheriti, le film se situe dans la carrière de l’italo-américain Leonard Mann entre le drame romantique Amore amaro de Florestano Vancini et le polar urbain La Polizia interviene : ordine di uccidere ! de Giuseppe Rosati.

Bien que coécrit par une valeur sûre du cinéma bis transalpin et signé d’un réalisateur possédant un certain « bagage » - il s’agit tout de même là de son soixante-quatrième long métrage - cet obscur essai mafieux chargé en scènes sexy transpire curieusement l’amateurisme d’un bout à l’autre.

Difficile en tout cas de faire plus rachitiques et anémiques que les quelques séquences d’action cuisinées sans motivation aucune par Girolami. Difficile également de faire plus irritant que le bellâtre cabotin servant de vedette au film (Gianni Russo, dans son seul et unique rôle), parfaite tête à claques dont la conduite suicidaire finirait de démotiver le spectateur le plus enclin à l’empathie à son égard.

Autant d’écueils rédhibitoires qui ruinent les quelques rares aspects séduisants de ce drame criminel - tels la surprenante délocalisation d’une partie de l’intrigue du côté de Paris et la présence du toujours convaincant Leonard Mann en acolyte du héros - et amènent à penser que, budget étriqué ou non, Girolami n’était sans doute pas l’homme de la situation ici, quand bien même, dans un registre proche, il se montrera quelques mois plus tard sensiblement plus inspiré sur les tout aussi racoleurs Roma violenta et Roma, l’altra faccia della violenza.

Rechercher avec google