LADY ICE (1973)

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Manu le 13/10/2016 à 11:36

2.8

Réalisé par Tom Gries
Avec Donald Sutherland, Jennifer O'Neill, Robert Duvall, Patrick Magee, Jon Cypher.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 33min.
Année de production : 1973
Musique : Perry Botkin Jr.

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.8

Critique LADY ICE (1973)

Avis rédigé par Manu | le 13/10/2016. | Note : 2.8

Onzième réalisation cinématographique de Tom Gries, Lady Ice est coécrit par Alan Trustman, précédemment scénariste de The Thomas Crown affair et Bullitt. Le film marque la seconde réunion à l’écran des acteurs Donald Sutherland et Robert Duvall après MASH en 1970. Les deux comédiens se retrouveront par la suite sur le suspense guerrier The Eagle has landed et le film d’épouvante Invasion of the Body Snatchers (dans lequel Duvall apparait sans toutefois être crédité). Il s’agit par ailleurs du premier long métrage de Gries sur lequel ce dernier officie également comme producteur.

Curieuse et imprévisible carrière que celle de Tom Gries, cinéaste capable du meilleurs, tel que son western Will Penny, son drame carcéral The Glass House ou encore son adaptation de Tennessee Williams, The Migrants, comme du plus anodi, à l’image de The Hawaiians, The Greatest ou, malheureusement, cette pourtant prometteuse sur le papier Lady Ice.

Comédie romantico-policière évoquant inévitablement le Thomas Crown de Jewison écrit par le même Trustman 5 ans auparavant, à la seule différence notable que le voleur de bijoux est ici une femme et l’enquêteur un homme, Lady Ice pousse la cool attitude seventies dans ses ultimes retranchements. La nonchalance est ici le maître mot.

Petit cigare vissé au coin du bec, Donald Sutherland assure plus que correctement le show, ne perdant pratiquement jamais son sourire de mec qui possède une longueur d’avance sur tout le monde. Et, face à lui, la toute bronzée Jennifer O’Neill n’a, à ma connaissance, jamais été aussi belle. Quant à Robert Duvall, il n’est malheureusement là que pour la déco. On relèvera également, à l’actif du film, un bon petit score groovy d’époque du toujours bien inspiré Perry Botkin Jr.

Alors pourquoi donc l’amateur de polar seventies ne prend pas davantage son pied ici ? Ben parce que rien de vraiment intéressant ne vient remplir l’écran. Le tensiomètre affiche un zéro pointé et Tom Gries, un pro certes, mais pas un créatif, s’avère incapable de combler l’absence d’histoire par une approche ou un style capable d’épouser l’ambiance upra-décontracte prônée par l’écriture. Il eut fallu ici un réalisateur un peu plus fou-fou pour faire monter la pâte.

En l’état, Lady Ice est une petite curiosité assez justement oubliée, pas déplaisante à suivre , en grand partie grâce à ses acteurs, mais à l’intérêt très limité.

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