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LA MANO SPIETATA DELLA LEGGE (1973)

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Léo le 28/08/2014 à 10:03
2.4
Réalisé par Mario Gariazzo
Avec Philippe Leroy, Klaus Kinski, Antonio Monselesan, Silvia Monti, Cyril Cusack.
Film italien
Genre : Policier
Durée : 1h 28min.
Année de production : 1973
Titre français : La Fureur d'un flic
Musique : Stelvio Cipriani

Sortie Cinéma France : 05/05/1976
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.4



 Critique LA MANO SPIETATA DELLA LEGGE (1973)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.4
La Mano spietata della legge est la cinquième réalisation du piémontais Mario Gariazzo. Ecrit de sa plume, le film marque sa seconde et dernière collaboration avec l'acteur américain Lincoln Tate.

Beau casting pour ce poliziesco de Mario Gariazzo : Philippe Leroy, Klaus Kinsky et Silvia Monti, encadrés de toute une galerie de trognes coutumières du polar bis italien de l’époque (Fausto Tozzi, Guido Alberti, Marino Masé, l'irlandais Cyril Cusack). Gariazzo, également à l’écriture, reprend le thème ultra classique mais toujours porteur du flic en guerre contre l’organisation pour nous livrer un produit d’exploitation pur et dur au sein duquel la violence gratuite et le déshabillage de starlettes semblent souvent primer sur la cohérence de l’intrigue. Ainsi comment expliquer la (courte) séquestration de la copine de l’hôtesse d’aéroport par Kinski alors que tous les autres témoins gênants sont dans cette affaire systématiquement et promptement éliminés, si ce n’est pour nous offrir l’incontournable séquence viol de l’histoire. Passé la petite surprise d’un début flirtant avec le giallo et quelques petites trouvailles amusantes en matière de mise à mort (un mec se fait brûler les corones au chalumeau !!), la trame n’offre donc rien de bien neuf ni palpitant à se mettre sous la dent. Quant au message final, on le connait : la Mafia aura toujours le dernier mot face à une police impuissante et gangrenée par la corruption.

Vala pour le contenu … pas folichon en résumé. Côté réalisation, on redescend encore plusieurs étages dans le qualitatif avec un Gariazzo mal à l’aise dans le suspense (cf. la séquence du meurtre de l’hôtesse et ses plans subjectifs pourris), peu inspiré dans l’action, avec une poursuite automobile toute molle survenant aux deux tiers du métrage, et totalement à côté de la plaque lorsqu’il s’agit de filmer en nuit américaine une longue séquence de filature et de bagarre, le spectateur se frottant les yeux pendant toute la scène en se demandant s’il fait jour ou nuit, ou si l’objectif de l'appareil utilisé par Gariazzo n’a pas pris un coup.

Reste à évoquer le cas Kinski qui, en liquidateur de témoins, traverse le film sans prononcer un mot. C’est rigolo au début et puis ça devient un peu n’importe quoi sur la fin, lorsqu’il se fait interpellé et interrogé par Leroy (lequel se voit donc contraint de faire les demandes et les réponses). Là, on frôle vraiment le ridicule et on en vient à se demander si cette particularité donnée au personnage n’est pas plus le fruit d’une lubie de Kinski qu’une volonté de Gariazzo.

Médiocre... c'est qui est déjà très bien pour Gariazzo.


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