HONOR THY FATHER (TV) (1973)
Manu le 03/08/2025 à 09:14
Réalisé par Paul Wendkos
Avec Joseph Bologna, Branda Vaccaro, Raf Vallone, Richard S. Castellano, Marc Lawrence.
Téléfilm américain
Genre : Policier
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1973
Titre français : A plein chargeurs
Musique : George Duning

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
Avec Joseph Bologna, Branda Vaccaro, Raf Vallone, Richard S. Castellano, Marc Lawrence.
Téléfilm américain
Genre : Policier
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1973
Titre français : A plein chargeurs
Musique : George Duning

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
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Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 3.1
Honor thy father se situe dans la dense filmographie de Paul Wendkos entre le drame criminel The Strangers in 7A et le thriller Terror on the beach. Ecrit par Lewis John Carlino, scénariste du The Mechanic de Michael Winner et futur réalisateur du The Great Santini avec Robert Duvall, il se situe dans la filmographie de Joseph Bologna entre la comédie de mœurs Made for each other de Robert B. Bean et la comédie policière Cops and robbers d’Aram Avakian.Réponse télé au Godfather de Francis, Honor thy father adapte l'ouvrage d'investigation éponyme de Gail Talese relatant la "Banana war" entre les clans mafieux Bonnano et De Gregorio, dans le New York des années 60.
Ici on ne joue évidemment pas dans la même cour que le film de Coppola. L'ambiance générale nous renvoie plutôt aux petites bandes criminelles du début de carrière de Wendkos, The Burglar et The Case against Brooklyn, tandis que l'écriture donne dans le dégraissé, le factuel, à l’exception d'un final un rien mélodramatique. Bref, cela reste fermement télévisuel dans l’esprit comme le budget, avec une reconstitution des années 60 souvent discutable, mais l’œuvre y gagne en cachet, et se démarque ainsi de son encombrant modèle.
Par ailleurs, ajoutant un brin de personnalité à l’affaire, le tout se voit agrémenté de quelques inoffensives coquetteries stylistiques typiques des mises en scène de Wendkos sur la période. Après, manque tout de même à cet Honor thy father la sécheresse morbide d'un The Don is dead de Fleischer pour pleinement satisfaire, ainsi qu'un interprète principal au jeu un peu plus nuancé, mais cela reste un drame mafieux tout à fait honorable, à retenir dans la carrière de son réalisateur.

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