HIT MAN (1972)

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Manu le 27/12/2012 à 18:14

3.3

Réalisé par George Armitage
Avec Bernie Casey, Pam Grier, Lisa Moore, Sam Laws, Don Diamond.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1972
Musique : H.B. Barnum

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.3

Critique HIT MAN (1972)

Avis rédigé par Manu | le 27/12/2012. | Note : 3.3

Seconde réalisation de George Armitage, Hit man est également la seconde adaptation cinématographique du roman de Ted Lewis, « Jack’s return home », publié en 1970 après celle signée l’année précédente par Mike Hodges sous le titre Get Carter. L’action, originellement située dans les bas-fonds de Newcastle, est ici transposée à Los Angeles et les protagonistes « afro-américanisés » pour l’occasion.

Entreprendre un tel projet juste un an après la réussite du binôme Hodges - Caine peut aujourd’hui sembler une idée assez gonflée, pour ne pas dire suicidaire, de la part du producteur Gene Corman. Mais rappelons que le film de Mike Hodges n’était alors pas le polar incontournable du cinéma anglais des années 70 qu’il allait devenir au cours de la décennie suivante. Et puis il est clair que cette version blaxploitation change totalement la donne en relocalisant son récit sous le soleil de la Californie. Bref, pourquoi pas ?

En définitive, sans bien sûr égaler son modèle, Armitage s’en plutôt bien. Son Hit man a peut être un peu de mal à trouver sa vitesse de croisière, mais une fois lancé, il fait preuve d’une hargne, d’une brutalité qui n’est pas loin de rivaliser avec celle de frère d’arme britannique, nous conviant entre autres festivités à un très réaliste combat mortel de pitbull, un massacre à mitraillette sponsorisé par les ketchup Heinz et, plus inattendu, un ironique décès par « attaque de fauve ». Par ailleurs, il faut reconnaitre que si l’original nous avait laissé sur le souvenir d’une assez mémorable scène coquine impliquant la belle Britt Ekland, Hit man frappe plus fort encore dans ce domaine. Le film aligne en effet à l’écran les black beauties, dont une Pam Grier dans sa prime jeunesse littéralement à tomber.

Ni un classique de la blaxploitation, ni l’adaptation ultime du roman de Ted Lewis, mais une bonne petite série B aussi méchante que sexy. Ce qui est déjà beaucoup plus que la version 2000 avec Stallone …

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