GOMA- 2 (1984)

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Manu le 26/04/2020 à 17:30

2.4

Réalisé par José Antonio de la Loma
Avec Jorge Rivero, Margaux Hemingway, Lee Van Cleef, Willie Aames, Richard Jaeckel.
Film espagnol, américain
Genre : Policier
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1984
Musique : Guido De Angelis

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.4

Critique GOMA- 2 (1984)

Avis rédigé par Manu | le 26/04/2020. | Note : 2.4

Goma- 2 se situe dans la filmographie du catalan José Antonio de la Loma entre l’actioner policier Jugando con la muerte, déjà interprété par le mexicain Jorge Rivero, et le drame criminel Perras callejeras, version féminine du Perros callejeros signé en 1977 par le même de la Lomas. Le film se situe dans la carrière de Lee van Cleef entre l’Escape from New York de John Carpenter et le Geheimcode Wildgänse d’Antonio M. Margheriti (ou Nom de code : Oies sauvages, en VF).

Comment faire du film d’action spectaculaire à l’américaine avec des Ford Taunus et des poids lourds Volvo à la frontière franco-espagnole côté Perthus ? Certainement pas cherchant à jouer la carte de la castagne et des effets pyrotechniques à tout prix, comme en recrutant l’essentiel de son casting de l’autre côté de l’Atlantique. Le résultat ne peut, dans ce cas, que paraitre décalé, voire ridiculement maladroit dès lors qu’arrivent les temps forts du récit.

Goma- 2 est donc un titre évoluant le plus souvent dans les eaux bis de l’improbable, boiteux à la racine, mais qui, comme régulièrement dans ce cas, ne s’avère finalement pas foncièrement désagréable à suivre, d’autant qu’il bénéficie du savoir-faire d’un scénariste / réalisateur ne manquant pas de métier dans le domaine de l’exploitation européenne, personnalité que l’on sent en outre, à travers la couleur un peu « noirish » que revêt par moment l’intrigue de ce Goma-2, connaisseur et amoureux d’un certain cinéma américain d’autrefois.

A côté de la plaque donc, mais d’une bonne volonté / naïveté tirant l’ensemble vers le sympatoche, pour peu que l’on n‘attende ici rien d’autre que du pur cinéma bis eighties (avec tout ce que cela entraine d’hideux dans le visuel et d’agressif dans l’enrobage musical).

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