se connecter

GLI INTOCCABILI (1969)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 22/08/2015 à 09:59
3.1
Réalisé par Giuliano Montaldo
Avec John Cassavetes, Britt Ekland, Peter Falk, Gabriele Ferzetti, Gena Rowlands.
Film italien
Genre : Policier
Durée : 1h 36min.
Année de production : 1969
Titre français : Les Intouchables
Musique : Ennio Morricone

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.1



 Critique GLI INTOCCABILI (1969)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.1
Gli intoccabili se situe dans la filmographie de Giuliano Montaldo entre le film de casse Ad ogni costo et le drame guerrier Gott mit uns. Le film porte à l’écran le roman « Candyleg » D’Ovid Demaris, originellement publié en 1961.

C’était l’époque où le cinéma de genre italien allait narguer son homologue ricain sur son propre terrain, avec les moyens adéquats pour pouvoir lui faire la nique. Giuliano Montaldo s’offre donc Los Angeles et Las Vegas comme décors extérieurs et un casting américano-italien forçant d’emblée le respect. Avec pour résultat un film noir spaghetti relativement classique quant à son axe narratif (un solitaire défiant l’organisation) mais non dépourvu d’ambition dans ses à-côté scénaristiques, nous livrant en particulier une intéressantes plongée dans les arcanes de la toute puissante mafia américaine (le situant ainsi quelque part entre le Brotherhood de Martin Ritt et le Godfather de Coppola).

C’est d’ailleurs là que se situe l’intérêt premier de cette œuvre semblant par moment faire du pied au Point blank de John Boorman, sans malheureusement en posséder la puissance visuelle, voire plus généralement la force brute du côté de la mise en scène, un peu trop sage comme souvent chez Montaldo.

Nettement plus relevée, en revanche, est l’interprétation, avec les compères Cassavetes et Falk qui n’hésitent pas à forcer un peu le trait pour l’occasion, le premier en loup solitaire du crime, le second en petit boss mafieux se voyant calife à la place du calife (et rappelant sensiblement la mémorable prestation de l’acteur dans le précédent Murder, Inc. de Rosenberg et Balaban).

Gena Rowlands se montre quant à elle un poil plus sobre, et presque émouvante même, en ex-Bonnie Parker encore fidèle au personnage incarné par Cassevetes, conférant par là une jolie touche de romantisme à cet essai noir à l’italienne sans trait de génie du côté de l’écriture comme de la mise en scène mais soigné et respectueux du genre, rehaussé d’une conclusion bien sentie, implacable de noirceur, il va de soi.


Rechercher avec google



Recherche par nom

Titre :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Artiste :
A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

Dernières critiques ciné





Dernières critiques livres





Derniers commentaires





Salut l'artiste !



Critique cinema
2024 ans
Louis Gossett Jr.
(0000-2024)

2.55









Liens   |   Flux RSS   |   Page exécutée en 0.10366 secondes   |   contactez-nous   |   Nanar production © 2009