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F.T.W. (1994)

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Manu le 20/01/2013 à 14:17
2.7
Réalisé par Michael Karbelnikoff
Avec Mickey Rourke, Lori Singer, Brion James, Rodney A. Grant, Peter Berg.
Film américain
Genre : Policier, drame
Durée : 1h 37min.
Année de production : 1994
Titre alternatif : The Last ride
Musique : Gary Chang

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.7



 Critique F.T.W. (1994)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.7
Au milieu des années 90, Mickey Rourke traverse une phase professionnelle que l’on qualifiera pudiquement de difficile. Son retour sur les rings de boxe (entre 1991 et 1995) vire progressivement au fiasco et le laissera physiquement très marqué. Du côté d’Hollywood, ses nombreuses frasques sur les tournages associées à quelques déclarations incendiaires, notamment sur son dégout du travail d’acteur et des films qu’il est alors censé promouvoir, en ont fait la bête noire des producteurs et studios US.

Pour couronner le tout, Rourke aura dans le même temps sérieusement manqué de nez sur quelques propositions de rôle, ceux d’Elliott Ness dans Les Incorruptibles et de l’agent Jack Crawford du Silence des agneaux à la fin des années 80 ainsi que celui du boxeur Butch Coolidge de Pulp Fiction (rôle qui reviendra à Bruce Willis), lui préférant le rôle titre de cet obscur F.T.W, projet que l’on veut bien croire plus personnel puisqu’il est également l’un des auteurs de son sujet (signé sous le pseudonyme de Sir Eddie Cook !).

Bien que loin d’être totalement inintéressant, ce F.T.W - titre à double sens évoquant aussi bien les initiales de son héros, Frank T. Wells, que l’expression, dans sa version contractée, « Fuck the world » - n’en reste pas moins un film foncièrement mineur qui, malgré l’évidente bonne volonté de ses principaux intervenants, Mickey Rourke, ses partenaires et le réalisateur Michael Karbelnikoff, qui signe ici son second et à ce jour ultime long métrage, en tête, ne parvient pas vraiment à impliquer émotionnellement son spectateur. Trop cliché dans son développement, trop banal dans sa mise en scène et beaucoup trop léger dans son travail sur les personnages – en particulier sur celui qu’incarne Lori Singer, dont la conduite totalement suicidaire ne sollicite guère notre empathie, ce neo-noir manque au final singulièrement d’âme et donne l’impression de survoler son sujet, préférant se laisser à des petites coquetteries de style (des ralentis ici et là, quelques effets oniriques, une scène d’amour dans l’esthétique « Obao douche ») que de soigner son portrait du petit monde des champions de rodéo.

Bref, même si les superbes paysages du Montana sont joliment photographiés, que la musique synthétique planante de Gary Chang produit son petit effet vintage et que le final est plutôt réussi, l’ensemble a trop souvent tendance à nous rappeler au mauvais souvenir d’Homeboy, précédent essai cinématographique écrit par Mickey Rourke devant lequel on finissait par se dire que « La sincérité, c’est bien… mais ça ne fait pas tout ».


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