FROM THE HIP (1987)
Manu le 06/04/2025 à 08:03
Réalisé par Bob Clark
Avec Judd Nelson, Elizabeth Perkins, John Hurt, Darren McGavin, Dan Monahan.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 51min.
Année de production : 1987
Titre français : En toute justice
Musique : Paul Zaza

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
Avec Judd Nelson, Elizabeth Perkins, John Hurt, Darren McGavin, Dan Monahan.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 51min.
Année de production : 1987
Titre français : En toute justice
Musique : Paul Zaza

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
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Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 1.7
From the hip est le treizième long métrage cinématographique de Bob Clark. Production De Laurentiis partiellement tournée dans les studios de Dino, en Caroline du Nord, le film marque les débuts du scénariste David E. Kelley, futur créateur des séries Chicago Hope, Ally McBeal, The Practice ou encore Big little lies. Il se situe dans la carrière d’Elizabeth Perkins entre la chronique sentimentale About last night… d’Edward Zwick et la comédie fantastique Big de Penny Marshall.Produit quelque part dérivé de la vague du « Brat Pack », avec avec un Judd Nelson encore tout « fresh from » The breakfast club, dans un rôle par ailleurs initialement destiné à Michael J. Fox. Et je crois que Fox a eu du flair (ou de la chance) de ne pas s'embarquer là-dedans, car ce drame judiciaire façon Sidney Lumet pour les nuls n'est franchement pas fameux.
From the hip nous sort en effet les gros sabots tout du long, aussi bien dans sa première partie axée comédie que dans son virage du côté du drame criminel à la Jagged edge, avec réflexion balourde sur le droit vs la justice à la clef. Effets de manche à gogo, interprètes qui en font beaucoup trop et absence totale de surprises quant à la progression d'un récit tout sauf crédible : From the hip cumule les lourdeurs, mauvais points et faux pas en réussissant à compromettre, dans ses nombreux égarements, l’ensemble de ses interprètes, le grand John Hurt lui-même s’en trouvant impacté.
Bref, même si de facture très soignée, avec notamment une belle photographie signée Dante Spinotti, encore un Bob Clark fort peu convaincant, me concernant.

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