FRAMED (1975)

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Manu le 30/06/2011 à 11:56

3.4

Réalisé par Phil Karlson
Avec Joe Don Baker, Conny Van Dyke, Gabriel Dell, John Marley, Brock Peters.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 40min.
Année de production : 1975
Titre français : La Trahison se paie cash
Musique : Patrick Williams

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.4

Critique FRAMED (1975)

Avis rédigé par Manu | le 30/06/2011. | Note : 3.4

Signé Phil Karlson, grand professionnel de la série B américaine des années 50-60, Framed est un film noir old school garanti sans la moindre calorie, qui marque la seconde et dernière association entre ce cinéaste et l’acteur Joe Don Baker après Walking Tall en 1973, gros carton au box-office US.

Le film ne cherche à l’évidence pas à miser sur une intrigue très complexe pour alpaguer le spectateur. Et les amateurs de séries noires sophistiquées en seront probablement pour leur frais. Non, l’intérêt de Framed se trouve ailleurs, dans la densité – essentiellement physique – de son interprétation et sa façon d’aller à l’essentiel, en ne cédant jamais à la tentation de raconter autre chose que son ultra-classique histoire de vengeance et d’amour contrarié (car là se trouve finalement l’enjeu le plus important du récit).

Et il n’y a pas à tortiller, le film remplit haut la main son contrat. Dans le rôle principal, Joe Don Baker et sa tête de gros bébé tueur s’avère le candidat idéal pour ce rôle de brute sympa mais un peu flippante quand même, et le reste de la distribution aligne les belles gueules de seconds couteaux. De son côté, Karlson joue la carte de l’extrême sobriété, flirtant volontairement avec la sécheresse, via une mise en scène hyper économique, sans le moindre artifice stylistique. Une approche ayant notamment pour conséquence de décupler la tension des scènes d’action, leur conférant un côté presque sauvage (mais le précédent film de Karlson ne s’appelait-il pas Justice sauvage justement ?).

On résume : des scènes d’action d’une rugosité / brutalité assez rare, des acteurs qui ont assurément la gueule et la carrure de l’emploi, une mise en scène qui ne la ramène pas. Bref, du cinéma de durs à cuire à l’ancienne, qui fait plaisir à voir.

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