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FLAREUP (1969)

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Manu le 30/07/2020 à 11:16
2.3
Réalisé par James Neilson
Avec Raquel Welch, James Stacy, Luke Askew, Don Chastain, Ron Rifkin.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 40min.
Année de production : 1969
Titre français : Tueur de filles
Musique : Les Baxter

Sortie Cinéma France : 23/04/1971
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.3



 Critique FLAREUP (1969)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.3
Flareup est l’ultime réalisation cinématographique de James Neilson, ciné/téléaste ayant pas mal travaillé pour la firme Disney au cours des années 60. Le film est écrit par le prolifique scénariste de télévision Mark Rodgers, notamment derrière le script du téléfilm Savage, mis en scène par Steven Spielberg, et du drame carcéral de William A. Graham, Women of San Quentin, avec Stella Stevens. Il se situe dans la carrière de Raquel Welch entre le western 100 rifles de Tom Gries et la comédie The Magic Christian de Joseph McGrath.

Bien que sorti au cœur des années de gloire de son interprète principale, sur l’aura de laquelle me semble d’ailleurs bâti une bonne partie du film, Flareup est un titre visiblement passé à côté du succès comme de la reconnaissance critique, à en juger ne serait-ce qu’à travers l’oubli dans lequel il a depuis sa sortie sombré corps et âme.

L’ensemble n’est certes pas détestable, mais son déficit de notoriété s’explique assez aisément, tenant me semble-t-il déjà beaucoup à l’aspect très démodé de son discours féministe, superficiel, convenu, voire, au bout du compte, excessivement timide, ainsi qu’à la facture « hors du coup » de la réalisation de Neilson, qui évoque plus l’un de ses (honorables) précédents travaux pour Disney, dans l’ambiance rassurante et le tempo plutôt relax, que le cinéma plus agressif et militant du début des seventies, que réclamait cette sombre intrigue de neo-noir. Et puis, cerise sur le gâteau, le film nous inflige une insupportable chanson titre qui finit de ringardiser l’ensemble.

Malgré tout, Flareup se laisse suivre sans déplaisir pour peu que l’on soit sensible à l’atmosphère colorée fin sixties dans laquelle baigne l’œuvre, offrant même quelques petits pics de tension dans le jeu investi de Luke Askew, idéalement employé dans un intéressant personnage de tueur psychotique.

Gentillet et mineur, à l’image de l’intégralité de l’œuvre de Neilson d’ailleurs, mais non sans un petit brin de charme en définitive.


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