L.A. SHERIFF'S HOMICIDE (TV) (2003)

(2) critiques (8) commentaires

Manu le 02/09/2010 à 19:04

3.25

Réalisé par David Anspaugh.
Avec Miguel Ferrer, Kevin Dunn, Marco Rodriguez, Holt McCallany, Richard Bradford.
Téléfilm américain
Genre : Policier.
Durée : 1h 22min.
Année de production : 2003
Titre français : L.A. Homicide / L.A. county brigade criminelle
Musique : Richard Hartley

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.2

3.3

Critique L.A. SHERIFF'S HOMICIDE (TV) (2003)

Avis rédigé par Manu | le 02/09/2010. | Note : 3.3

Je suis loin d’être un grand spécialiste des séries policières US, mais le pilote de cette série avortée me semble toutefois tenir le haut du pavé dans sa catégorie. Il est vrai aussi qu’il mise sur une association pouvant difficilement s’avérer totalement perdante : celle du talentueux télé/cinéaste David Anspaugh, l’un des créateurs de la série Hill Street blues et auteur de quelques ½uvres très attachantes pour le grand écran (Hoosiers, Rudy, The Game of their lives), et le romancier James Ellroy (L.A. Confidential), assumant ici la fonction de scénariste.

Un talentueux binôme qui élève l’ensemble au-delà de ce qu’on a, me semble t’il, l’habitude de voir dans le registre de la série télé policière. L.A. sheriff’s homicide se distingue ainsi par la qualité de ses dialogues, son travail sur les petits détails, les non-dits et l’atmosphère, poisseuse en diable mais cependant non dépourvue d’humour (noir, évidemment). Bref, toutes ces choses qui font exister des personnages en un ou deux gestes et phrases et confère à l’intrigue policière la force de l’authenticité. Filmé dans un style docu-fiction coup de poing qui rappelle certains films d’investigation criminelle de la fin des années 40 (notamment à travers l’emploi de la voix-off qui, appuyée par d’habiles montages photo, décortique minutieusement l’avancée de l’enquête), le résultat possède un remarquable cachet noir contemporain. Et l’on ne peut que regretter qu’il n’ait pas débouché sur une série … même si les raisons d’un tel rejet s’expliquent aisément par son aspect clairement trop sombre et déprimant pour le public de l’époque.

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