HOODLUM (1997)

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Léo le 20/02/2014 à 21:05

2.2

Réalisé par Bill Duke
Avec Andy Garcia, Tim Roth, Laurence Fishburne, Vanessa Williams, Cicely Tyson.
Film américain
Genre : Policier, Thriller, Drame
Durée : 2h 10min.
Année de production : 1997
Titre français : Les seigneurs de Harlem
Musique : Elmer Bernstein

Sortie Cinéma France : 25/03/1998
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.2

Critique HOODLUM (1997)

Avis rédigé par Manu | le 20/02/2014. | Note : 2.2

Cinquième long métrage signé pour le grand écran par le réalisateur afro-américain Bill Duke, Hoodlum se veut une saga romancée des grandes heures du gangstérisme new yorkais, marquée par une longue guerre de territoire entre mafia juive, italienne et noire pour le contrôle du racket et du marché du jeu. Le film est écrit par le scénariste télé Chris Brancato (Beverly Hills 90210, The Outer limits, The X file ou plus récemment Hannibal) et marque la seconde collaboration de Duke avec l’acteur Larry Fishburne, cinq ans après Deep cover.

Franche déception que ce Hoodlum, offrant pourtant la possibilité à son réalisateur de renouer avec un genre qu’il avait fort bien défendu au début des années 90, via notamment le très bon A rage in Harlem.

Le film laisse en effet le spectateur sur sa faim à plus d’un titre. Déjà, la mise en scène ne parvient jamais à conférer le souffle nécessaire au bon fonctionnement de cette histoire se réclamant sur le papier de la grande fresque criminelle. Car si les scènes intimistes demeurent dans l’ensemble correctement emballées, il n’en va pas de même des passages d’action et séquences censées embrasser l’ambiance des « roaring thirties ». Tout ça demeure trop étriqué, manque d’ampleur et de mouvements. Par ailleurs, la reconstitution d’époque ne convainc qu’à moitié, trop propre, pas assez colorée et riche de ces petits détails, originaux ou non, attendus par le spectateur.

Insatisfaction identique du côté du scénario, qui aligne sagement les péripéties sans jamais proposer de point de vue intéressant sur son sujet ni travailler suffisamment son personnage central, certainement passionnant à l'origine mais dont on a finalement bien du mal à cerner la personnalité pour s'attacher durablement à son parcours.

Même l’interprétation, concernée mais loin d’être mémorable, peine à retenir l’attention, malgré tous les efforts d’un Tim Roth amusant - et très cabot - en Dutch Schultz. Bref, un titre aussi alléchant au départ que loupé à l’arrivée. Mieux vaut se refaire Once upon in america, Miller’s crossing ou Public enemies.

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