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DEADFALL (1968)

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Manu le 13/05/2011 à 12:48
3.6
Réalisé par Bryan Forbes
Avec Michael Caine, Giovanna Ralli, Eric Portman, Nanette Newman, David Buck.
Film anglais
Genre : Action
Durée : 2h 00min.
Année de production : 1968
Titre français : Le Chat croque les diamants
Musique : John Barry

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6



 Critique DEADFALL (1968)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.6
Situé dans la filmographie de Bryan Forbes entre l’intimiste The Whisperers et The Madwoman of Chaillot, d’après Jean Giraudoux, Deadfall est un titre aujourd’hui relativement oublié des cinéphiles. Assez mal accueilli en son temps, à l’inverse des précédents films de Forbes, il me semble pourtant avoir passé l’épreuve du temps avec un succès que ne peuvent revendiquer un L-Shaped room, un Wrong box ou un Whisperers.

La réussite de Deadfall tient à mon sens de la parfaite adéquation entre son sujet et sa mise en image. Ostensiblement dépourvu d’ambitions socio-réalistes, à la différence des précédents travaux du cinéaste, l’intrigue nous plonge dans un monde de luxe, de danger et de farniente relativement déconnecté des préoccupations du spectateur lambda. Peuplé de personnage froidement calculateurs au background soit très vague (Michael Caine) soit hautement folklorique (Eric Portman), le récit oscille entre mélodrame à 3 et suspense sur fond de cambriole de l’impossible. Et c’est justement ce côté aride et artificiel, un peu théâtral aussi, qui fait que Forbes tire brillamment son épingle du jeu. Car là où son style sophistiqué et millimétré pouvait paraître un brin à côté de la plaque sur de sordides drames sociaux tels que The L-Shaped Room ou The Whisperers, il colle en revanche parfaitement à l’atmosphère et l’univers dépeint par ce Deadfall.

Baigné du soleil de l’Espagne post-yéyé/pré-hippie de la fin des années 60, l’ensemble s’avère extrêmement plaisant à suivre. Dans son rôle de voleur beau gosse, Michael Caine est l’élégance incarné. Le couple qu’il forme avec Giovanna Ralli, bien que ne générant pas une folle alchimie à l’écran, demeure terriblement séduisant.

L’autre vedette du film : la musique de John Barry, qui rythme la palpitante scène centrale du cambriolage. Séquence montée sur un concerto pour guitare écrit spécialement pour l’occasion par Barry (qui apparait à l’écran en chef d'orchestre, dans son propre rôle en quelque sorte) rendant le plus beau des hommages au talent de ce compositeur et marquant la dernière collaboration entre celui-ci et Bryan Forbes (qui explique dans les bonus du DVD qu’il ne pourra par la suite plus se permettre financièrement de l’employer, Barry étant devenu l'un des compositeurs les plus demandés du moment).

A noter que le titre français est incompréhensible, et semble vouloir vendre une comédie policière, ce que n'est absolument pas Deadfall.


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