DAS VERRATERTOR (1964)

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Manu le 30/04/2020 à 08:35

3.1

Réalisé par Freddie Francis
Avec Albert Lieven, Gary Raymond, Margot Trooger, Catherine Schell, Klaus Kinski.
Film anglais, allemand
Genre : Policier
Durée : 1h 27min.
Année de production : 1964
Musique : Peter Thomas

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.1

Critique DAS VERRATERTOR (1964)

Avis rédigé par Manu | le 30/04/2020. | Note : 3.1

Das Verrätertor est le sixième long métrage signé par le légendaire directeur de la photographie Freddie Francis. Cette coproduction germano-britannique est l’adaptation modernisée du roman d’Edgar Wallace « The Traitor’s gate » originellement publié en 1927. Elle marque la troisième collaboration de Francis avec le scénariste de la Hammer, Jimmy Sangster.

Succédant dans la filmographie de Freddie Francis à Paranoiac et Nightmare, soit deux très belles réussites, ce Das Verrätertor s’avère quant à lui relever du nettement plus dispensable. Déjà, on sent Jimmy Sangster, ici planqué sous un pseudonyme, pas totalement à son avantage dans ce mélange de krimi et de film de casse à la Topkapi, régulièrement sabordé par de bien balourds interludes comiques - tous les passages mettant en scène le maladroit touriste allemand, toujours là où il ne faut pas. Il y a certes quelques bonnes idées dans cette histoire, ainsi que l’instauration d’une certaine tension dans le dernier tiers de l’œuvre, mais pas suffisamment de quoi élever le tout au rang de suspense réellement palpitant.

Rien non plus qui ne retienne durablement l’attention du côté de l’interprétation, à l’exception (bien sûr) d’un Klaus Kinski plus flippant que jamais en homme de main halluciné, jouant comme personne du silencieux. Mineur donc, mais néanmoins soigné dans la forme (Denys Coop à la photographie, tout de même...), épicé d’un amusant et entêtant thème musical de Peter Thomas et, enfin, mis en scène avec goût par un Freddie Francis s’amusant à tirer l’ensemble du côté du thriller horrifique victorien, faute de propositions cinématographiques plus pertinentes.

Au final, un titre rétro pas antipathique - Freddie Francis a clairement fait pire - mais souffrant d’un manque de conviction de la part de ses principaux instigateurs et d’une interprétation globalement dépourvue de saveur (celle ce Klaus mise à part).

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