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DARK HONEYMOON (2008)

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Manu le 03/11/2019 à 10:54
2.4
Réalisé par David O'Malley
Avec Lindy Booth, Nick Cornish, Roy Scheider, Tia Carrere, Daryl Hannah.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 29min.
Année de production : 2008
Titre français : Blood bride, les noces de sang
Musique : Juan Colomer

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.4



 Critique DARK HONEYMOON (2008)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.4
Dark honeymoon est la sixième réalisation de David O’Malley, scénariste, dans tout autre genre, du Fatal instinct de Carl Reiner et cinéaste indépendant à l’œuvre, me semble-t-il, totalement inédite ayant jusqu’alors essentiellement œuvré dans le registre du divertissement familial et de la comédie, avec notamment à son actif un Easy Wheels de 1989, co-écrit et co-produit par Sam Raimi, que je serais bien curieux de découvrir.

Dark Honeymoon marque donc un changement de cap pour son auteur puisqu’il nous embarque cette fois dans un thriller horrifique frappant avec insistance à la porte de tonton Hitch, avec pour cibles principales rien de moins que Rebecca et Psycho. Le bonhomme ayant un peu de métier, cela s’en ressent dans la mise en boite de son bébé. Son Dark honeymoon est ainsi un produit filmé sans génie, sans grand moyen et sans trop de personnalité mais faisant preuve d'un minimum de soin au niveau des cadres ainsi que d'une certaine ironie dans l'approche, présente aussi bien du côté de la réalisation que de l’écriture.

Le rythme est assez posé (dira-t-on poliment) et, sorti de quelques effets de montage flashy à la mode 2000, évoque finalement plutôt l'un de ces petits direct to vidéo de la fin des années 80 tirant méchamment sur le téléfilm de milieu d'aprèm. Quant à l’histoire, bien qu'à la fois peu crédible, guère surprenante (jusque dans son inévitable twist de dernière bobine) et surtout approchée avec beaucoup trop de prudence par O’Malley dans ses aspects les plus sombres, elle parvient à soutenir l'attention du spectateur.

Par ailleurs, il est dommage que O'Malley n'ait pas tenté de développer la piste de la folie religieuse au sein de son script car il y avait là matière à un spectacle un peu plus original, lequel, entre les mains d’un Paul Leder par exemple, aurait pu transformer le tout en produit d'exploitation autrement plus relevé.

Enfin, si l’interprétation tient la route dans l’ensemble, il va sans dire que le jeu sans nuance du couple d’acteurs principaux, Lindy Booth et Nick Cornish, n'est pas ce que l'on retient du film à ce niveau. On leur préfèrera les apparitions de Daryl Hannah, Eric Roberts, Tia Carrere ou, dans son avant-dernière apparition à sur grand écran, Roy Scheider, lequel - et c’est sans doute ce qui m’a fait le plus plaisir à la vision du film - hérite ici, mine de rien, d’un rôle étonnement consistant, en flegmatique propriétaire de motel.

Mal fagoté, mollasson et sans trop le sou, mais malgré tout regardable.


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