CONTRABAND (2012)

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Manu le 10/05/2012 à 19:00

3.2

Réalisé par Baltasar Kormakur
Avec Mark Wahlberg, Kate Beckinsale, Ben Foster, Giovanni Ribisi, Lukas Haas.
Film américain, anglais, français
Genre : Policier
Durée : 1h 49min.
Année de production : 2012
Titre français : Contrebande
Musique : Clinton Shorter

Sortie Cinéma France : 16/05/2012
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.8

3.3

3.5

Critique CONTRABAND (2012)

Avis rédigé par Manu | le 10/05/2012. | Note : 3.3

Neuvième film de l’acteur, réalisateur et producteur islandais Baltasar Kormakur, Contraband est le remake version US du Reykjavik Rotterdam d’Oskar Jonasson, réalisé en 2008. Le film est coproduit par Baltasar Kormakur et Mark Wahlberg, lequel reprend en fait le rôle tenu par Kormakur dans l’œuvre originelle. L’action est quant à elle transposée de Reykjavik à La Nouvelle Orleans, avec crochet par Panama au lieu de Rotterdam.

Bénéficiant d’un sujet plutôt original – enfin … si l’on ne tient pas compte du fait qu’il s’agit là d’un remake – Contraband a plus d’un atout dans sa manche. L’interprétation est de premier choix, la réalisation de Kormakur – dont j’avais déjà bien apprécié le Little trip to heaven – donne dans le « musclé intelligent », soit une mise en image coup de poing mais qui ne tombe pas dans l’excès de zèle stylistique et la photo de l’anglais Barry Ackroyd, collaborateur de longue date de Ken Loach, confère un très accrocheur côté reportage à certaines séquences. Enfin, l’intrigue s’avère suffisamment fertile en rebondissements pour s’octroyer toute l’attention du spectateur jusqu’à la dernière image.

Petite réserve néanmoins, au sein de cet ensemble globalement plus que convenable : Contraband aurait probablement gagné en intensité et crédibilité à s’épargner deux ou trois rebondissements. Et cela sans rien perdre de son efficacité. Tel quel, disons que l’accumulation de déconvenues rencontrées par le personnage principal, associé à une conclusion un peu facilement idyllique, tire malheureusement l’ensemble vers une certaine superficialité, l'empêchant d'accéder à la catégorie des polars d'exception.

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