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CON LA RABBIA AGLI OCCHI (1977)

(1) critique (0) commentaire
Manu le 30/01/2011 à 10:21
3.2
Réalisé par Antonio Margheriti
Avec Yul Brynner, Barbara Bouchet, Martin Balsam, Massimo Ranieri, Giancarlo Sbragia.
Film italien
Genre : Policier
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1977
Titre français : L'ombre du tueur
Musique : Guido De Angelis

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.2



 Critique CON LA RABBIA AGLI OCCHI (1977)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.2
S’il en est l’attraction principale, Yul Brynner n’est cependant pas le point fort de ce polar mafieux signé par un super-pro du cinéma d’exploitation italien, Anthony M. Dawson, ou plutôt Antonio Margheriti. Le chauve le plus célèbre d’Hollywood, qui nous offrait là sa dernière prestation d’acteur, ne donne en effet pas trop l’impression de s’être énormément investi dans son rôle de tueur glacial. Son habituelle impassibilité, qui avait pu servir favorablement certains de ses précédents rôles et semblait plutôt adéquate en la circonstance, glisse ici méchamment du côté de la nonchalance. Les plus attentifs le surprendront même à esquisser quelques sourires amusés dans la séquence du marché napolitain, au cours de laquelle il doit fuir afin d’échapper à une agression potentielle (certes, le récit nous apprend rapidement qu’il n’avait rien à redouter, mais Yul semble avoir comme anticipé cette heureuse annonce).

Dommage que Yul ne se soit pas davantage investi pour l’occasion, car tout ce qui l’entoure est plutôt solide, voire de premier choix pour l’amateur de bandes bis à l’italienne. Certes, l’intrigue s’avère relativement linéaire – classique récit de vengeance et d’initiation entre le vieux tueur et le jeune loup – après une introduction plutôt confuse (et relativement longue – le générique de début n’arrivant qu’au bout d’un bon quart d’heure). Et certaines des pistes qu’elle entend explorer manquent sérieusement de consistance (l’histoire d’amour entre Brunner et Bouchet, pour le moins sommairement travaillée) ou ne mènent nulle part comme la maladie de Brynner qui, à part nous servir à plusieurs reprises un horrible effet visuel représentant ses visions traumatiques, ne sert concrètement pas à grand-chose dans le film.

Fort heureusement la réalisation ultra dynamique – le plan fixe, à l’évidence, c’est pas son truc à Antonio – pallie largement à toute ces carences, nous laissant sur l’impression dominante d’un spectacle sans un gramme de temps mort. Les nombreuses séquences d’action du film sont en outre autant d’occasions de nous balader dans Naples. A ce sujet, on retiendra 2 très bonnes poursuites automobiles probablement tournées plus ou moins à l’arrachée dans les rues bondées de la ville. Bref, le type de scènes aujourd’hui impossible à refaire à l’identique.

Egalement porté par un score bien pêchu des frères De Angelis et quelques seconds rôles de poids – Martin Balsam en commissaire napolitain, Barbara Bouchet pour la petite touche sexy – Con la rabbia agli occhi est un vrai plaisir de cinéphile bisseux.


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