CERTAIN FURY (1985)

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Manu le 07/11/2022 à 08:14

3.1

Réalisé par Stephen Gyllenhaal
Avec Tatum O'Neal, Irene Cara, Nicholas Campbell, George Murdock, Peter Fonda.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 27min.
Année de production : 1985
Titre français : La Cavale impossible
Musique : Russ Kunkel

Sortie Cinéma France : 14/08/1985
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.1

Critique CERTAIN FURY (1985)

Avis rédigé par Manu | le 07/11/2022. | Note : 3.1

Certain fury est le premier long métrage cinématographique de Stephen Gyllenhaal. Produit par Gilbert Adler, l’un des pères de série Tales of the crypt, le film est écrit par Michael Jacobs, futur coscénariste du 3: 15 de Larry Gross et Halloween 5: The Revenge of Michael Myers de Dominique Othenin-Girard. Il se situe dans la carrière de Peter Fonda entre le téléfilm de Peter Levin, A reason to live, et le film d’aventures Mercenary fighters de Riki Shelach Nissimoff.

Objet cinématographique un peu à part dans l’œuvre de Gyllenhaal, ce boiteux Certain fury est un curieux polar urbain, hésitant constamment entre l’action violente de série B et le drame sociétal, tel que le réalisateur de Waterland en fera sa spécialité par la suite.

Nettement plus marquant dès qu’il se lâche dans la bisserie, nous réservant notamment, en début de métrage, une longue et très fun séquence de fusillade au beau milieu d’un tribunal, que lorsqu’il s’aventure sur le terrain du film à thèse, le film manquant alors bien trop de finesse et d’originalité pour convaincre, Certain fury avance ainsi cahin-caha, posant de façon brouillonne et sporadiquement divertissante les bases du cinéma de Gyllenhaal, socialement conscient, généreux jusqu’au sirupeux, faisant la part belle à la femme dans un univers masculin souvent peu fréquentable.

Œuvre bicéphale, forcement décevante quel que soit l’angle sous laquelle on l’aborde, pas exceptionnelle non plus côté interprétation - le duo Irene Cara / Tatum O’Neal n’est clairement pas un modèle de sobriété - mais avec tout de même ses bons moments, ainsi qu’une petite ambiance eighties séduisante pour cimenter ce fragile édifice.

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