BACKTRACE (2018)

(1) critique (0) commentaire

Manu le 07/05/2020 à 07:51

1.5

Réalisé par Brian A. Miller
Avec Ryan Guzman, Sylvester Stallone, Matthew Modine, Christopher McDonald, Colin Egglesfield.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 32min.
Année de production : 2018
Musique : Tim Jones

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : 01/08/2019

Les notes

1.5

Critique BACKTRACE (2018)

Avis rédigé par Manu | le 07/05/2020. | Note : 1.5

Backtrace est le huitième long métrage cinématographique de Brian A. Miller en 8 ans. Filmé du côté de Savannah, en Georgie, le film est écrit par Mike Maples, scénariste du téléfilm Miracle Run de Gregg Champion, interprété par Mary-Louise Parker et Zac Efron. Il se situe dans la carrière de Sylvester Stallone entre Creed II et Escape plan: The Extractors, troisième volet de la franchise des Escape plan.

(Nouvelle) période professionnelle difficile pour Sly, qui semble avoir de plus en plus de mal à se trouver des projets intéressants, dès lors qu’il s’écarte des sagas cinématographiques ayant bâti sa légende au fil des décennies. Backtrace enterre ainsi ses pires égarements des années passées, qu’il s’agisse de Rhinestone, Avenging Angelo, Stop! Or my mom will shoot, Driven ou même le catastrophique Reach me de son pote John Herzfeld.

Sous la tutelle du redoutable Brian A. Miller (7 films du bonhomme vus à ce jour, et à peine 1 seul de recommandable, le regardable neo-noir, House of the rising sun), Sylvester Stallone se retrouve donc à cachetonner comme jamais auparavant, n’assurant d’ailleurs qu’une partie secondaire et dispensable de l’intrigue. Présence pratiquement inutile, ne servant qu’à le discréditer un peu plus, quand bien même les auteurs ont la politesse de ne pas lui réserver la partie la plus idiote de ce suspense abracadabrantesque.

Matthew Modine n’hérite en revanche pas de la même chance et se noie complètement dans le ridicule d’un personnage d’amnésique auquel on ne croit pas une demi-seconde. Enfin, côté réalisation, c’est, de la part de Brian A. Miller, toujours la même débauche vulgaire et soulante d’effets sonores et visuels, le même montage frénétique destinés à cacher la misère d’une production sans talent, ni argent ni idée.

Encore les auteurs la joueraient profil bas, en optant pour un traitement sobre, on aurait envie d’excuser certains égarements. Mais là, impossible de pardonner à ce cancre de Miller le côté mariole qui s’ignore de sa mise en scène et le gâchis complet de comédiens de talent tels que Modine, Stallone ou même Christopher McDonald.

Rechercher avec google