APPOINTMENT WITH DEATH (1988)

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Manu le 27/03/2017 à 19:10

2.8

Réalisé par Michael Winner
Avec Peter Ustinov, Lauren Bacall, Carrie Fisher, John Gielgud, Piper Laurie.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 46min.
Année de production : 1988
Titre français : Rendez-vous avec la mort
Musique : Pino Donaggio

Sortie Cinéma France : 27/04/1988
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.8

Critique APPOINTMENT WITH DEATH (1988)

Avis rédigé par Manu | le 27/03/2017. | Note : 2.8

Adaptation du roman éponyme d’Agatha Christie originellement publié en 1938, Appointment with death marque la quatrième association de Michel Winner avec les producteurs israéliens Yoram Globus et Menahem Golan. Il s’agit de l’ultime script (co)signé par le romancier, dramaturge et scénariste anglais Anthony Shaffer, précédemment collaborateur d’Alfred Hitchcock sur Frenzy et Joseph Mankiewicz sur Sleuth (d’après la pièce éponyme de Shaffer). Notons que c’est la troisième et dernière incarnation sur grand écran du détective belge Hercule Poirot par l’acteur Peter Ustinov… sixième si l’on inclut ses prestations dans les téléfilms Thirteen at dinner, Dead man’s folly et Murder in three acts.

Le cinéma de Michael Winner, on l’aime (ou pas) pour ses excès, son esprit frondeur. Privé de ces composantes, comme c’est le cas ici, l’intérêt qu’il peut susciter retombe vite. Ainsi, sans être foncièrement mauvais - certains le jugeront peut-être même comme son travail le moins contestable de la décennie 80 - Appointment with death ne tranche dans la filmographie de son auteur que par son impersonnalité presque totale.

L’œuvre transpire donc la routine, pour ne pas parler de mollesse caractérisée, en dépit d’un casting séduisant et de la promesse d’une belle ambiance coloniale rétro. Les acteurs exécutent leur numéro sans le petit plus d’étincelle dans l’œil susceptible de faire la différence. Lauren Bacall est hautaine, Piper Laurie détestable, Ustinov malicieusement débonnaire : bref, on a l’impression d’avoir déjà vu tout ça, et seuls les deux doigts de cynisme de la conclusion viennent légèrement secouer ce spectacle ronflant et nous rappeler qui dirige l’affaire.

Un Michael Winner reposant, pour dire les choses poliment…

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