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52 PICK-UP (1986)

(1) critique (6) commentaires
Manu le 01/03/2012 à 08:43
4.4
Réalisé par John Frankenheimer
Avec Roy Scheider, Ann-Margret, Vanity, John Glover, Robert Trebor.
Film américain
Genre : Policier
Durée : 1h 46min.
Année de production : 1986
Titre français : Paiement cash
Musique : Gary Chang

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

4.4



 Critique 52 PICK-UP (1986)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 4.4
« J’essaye vraiment d’examiner tout ce qui peut être de près ou de loin violent dans mes films et je me demande « Est-ce nécessaire ? » et « Comment est-ce que je veux le décrire ? ». Si cela peut être seulement implicite, je le ferai de cette façon. Mais si cet aspect de l’intrigue réclame la vision de l’évènement en train de se produire, alors je le montrerais. » ainsi s'exprimait John Frankenheimer lorsqu'on l'interrogeait sur son rapport cinématographique à la violence, question essentielle sur ce Paiement cash ...

Le Pacte Hocroft, précédent film de John Frankenheimer, devançait la vague des adaptations cinématographiques à succès de Robert Ludlum d’une vingtaine d’années, Paiement cash anticipe, lui, d’une bonne décennie le regain d’intérêt d’Hollywood pour les romans de l’écrivain scénariste Elmore Leonard.

Surprenant parcours d’ailleurs que celui de cet auteur de romans policiers à succès redevenu très tendance au milieu des années 90 du côté d’Hollywood. Spécialisé à ses débuts dans les récits d’aventures peuplés de cow-boys héros et d’indiens belliqueux, il va progressivement délaisser les magazines « pulp » pour se rapprocher du monde du septième art et voir sa notoriété grimper en flèche lorsque, coup sur coup, avec L’homme de l’Arizona de Budd Boetticher et 3 : 10 pour Yuma de Delmer Daves, deux de ses écrits seront adaptés avec succès au cinéma, se transformant au fil du temps en classiques du genre western. Basculant définitivement dans le roman noir à la fin des années 60, il va dès lors enchaîner les best-sellers tout en travaillant de plus en plus régulièrement pour le cinéma. De cette union naîtront quelques remarquables petites bandes comme le Mr Majestyk de Richard Fleischer, ou bien encore le méconnu La Guerre des bootleggers de Richard Quine, des travaux plus anonymes tels que Joe Kidd et au moins une grosse déception : Stick, le justicier de Miami de et avec Burt Reynolds. Enfin, les années 90 le verront brusquement revenir sur le devant de la scène hollywoodienne et être célébré par les cinéastes les plus « in » du moment, de Barry Sonnenfeld (Get Shorty) à Steven Soderbergh (Hors d’atteinte) en passant bien sûr par QT himself (Jackie Brown).

Une dizaine d’année avant son grand come-back, Elmore Leonard aura donc été adapté par John Frankenheimer. La première publication du roman sélectionné, 52 Pick Up (dans le jargon des joueurs de cartes, proposer une partie de « 52 pick up » consiste à faire une blague à ses partenaires en balançant les cartes à jouer aux quatre vents), remonte à 1974. Lorsque le cinéaste s'y intéresse, les droits de ce roman sont détenus depuis quelques temps déjà par les célèbres Yoram Globus et Menahem Golan de la firme Cannon. D’ailleurs, fidèles en cela à leur réputation de fieffés opportunistes soucieux par dessus tout de rentabilité, ceux-ci ont déjà exploité deux ans auparavant ce même roman dans une production signée de leur réalisateur maison J. Lee Thompson, The Ambassador, tournée en Israël et interprétée entre autre par Robert Mitchum et Rock Hudson.

C’est donc John Frankenheimer qui, séduit par le roman, va démarcher la Cannon afin d’obtenir l’autorisation d’en diriger une seconde adaptation. L’affaire se conclura rapidement, le cinéaste étant rejoins dans l’intervalle par un Roy Scheider lui aussi enthousiasmé par sa lecture de l’oeuvre d’Elmore Leonard et désireux de s’investir sur ce projet. Après avoir revu avec Menahem Golan le budget initial – de 9 millions de dollars – à la baisse, le tournage pourra débuter et se révèlera aux dires du cinéaste une expérience des plus satisfaisantes, le ponte de la Cannon lui laissant une totale liberté en échange de sa seule promesse de respecter au penny près le budget alloué à la production.

Si le choix de réaliser cette pure série noire, de la part d’un cinéaste s’étant évertué au cours des dix années précédentes à choisir ses sujets en fonction de leur résonances sociales et/ou politiques, peut s’apparenter à première vue à un signe d’essoufflement dans son œuvre, le résultat prend une fois de plus le spectateur à contre-pied en s’avérant être finalement l’oeuvre la plus engagée de John Frankenheimer sur la décennie. Dans sa démarche artistique, 52 Pick up marque même chez son auteur un sensible renouvellement d’inspiration, venant apporter à sa filmographie comme un second souffle, une seconde jeunesse qui accompagnera et dynamitera toute son œuvre jusqu’à Path to war, son ultime réalisation. En effet, libéré du poids des grandes thématiques abordées dans ses précédents films – le terrorisme international, la pollution industrielle, le choc des cultures ou bien encore la montée du néo-nazisme en Europe – John Frankenheimer semble revenir ici à ce qu’il sait le mieux faire : à savoir un cinéma d’action et de suspense propulsant des personnages, tous soigneusement dessinés, au sein d’un univers oppressant – ici la faune des bas fonds d’Hollywood, composée de starlettes sur le carreau, de « producteurs » de X à demi maquereaux et de petites frappes aussi défoncées que dangereuses, univers dépeint comme d’habitude chez le cinéaste avec un rare soucis d’authenticité.

C’est le scénariste John Steppling, futur auteur aux côtés d’Edward Bunker du script du remarquable Animal Factory de Steve Buscemi, qui va se charger de l’adaptation du roman. Toutefois, le résultat final, et les grosses modifications au sein de l’intrigue que comporte celui-ci, à commencer par le déplacement du lieu de l’action, de Detroit dans le roman à Los Angeles dans le film, seraient apparemment en grande partie imputables au cinéaste, du moins si l’on en juge par les propos que tiendra ultérieurement ce dernier à ce sujet : « Parfois vous créez vous–même votre matériel. Grand Prix est quelque chose que j’ai créé. J’ai également en quelque sorte créé Paiement cash en décortiquant le bouquin [d’Elmore Leonard] ». Reste que c’est tout de même sous l’impulsion de ce même John Frankenheimer qu’Elmore Leonard sera cité au générique en qualité de co-scénariste, le cinéaste ayant en effet estimé avoir repris l’essentiel des dialogues du roman (le seul travail de l’écrivain aurait en définitive consisté à corriger les erreurs de ponctuation de John Steppling, toujours selon le cinéaste).

Preuve s’il en fallait de cette volonté de John Frankenheimer de reprendre entièrement à son compte l’histoire d’Elmore Leonard, le réalisateur va porter un soin extrême à sa description du monde du show-biz du sexe de la côte ouest, n’hésitant notamment pas à recruter quelques véritables stars du X de l’époque pour la scène, filmée en plusieurs savants mais discrets plan-séquences, de la party, sur les hauteurs de Los Angeles, comme à visionner pléthore de films pornographiques (dont il aurait été , aux dires de l’un de ces acteurs de X, grand amateur et fin connaisseur). Ou comment joindre l’utile à l’agréable …

Autre pièce maîtresse de la réussite de ce Paiement Cash : son casting. Roy Scheider signe sans conteste l’une des plus intéressantes prestations de sa carrière dans le rôle de ce yuppie volage voyant son univers s’écrouler, sa réussite sociale et son mariage parfait voler en éclats - un personnage et un parcours initiatique rappelant par certains côtés l’Arthur Hamilton de L’opération diabolique et l’Henry Tawes du Pays de la violence, ces deux modèles de réussite professionnelle et personnelle qui, cachant de nombreuses failles et une personnalité au bord du gouffre, vont progressivement sombrer dans l’obscurité d’un monde de duperies sans repère moraux. Face à lui, le film nous régale d’un magistral trio de crapules frappadingues porté par trois compositions mémorables, celle du libidineux Robert Trebor (qui, un an auparavant, s’était déjà fait remarquer en interprétant le tueur en série David Berkowitz dans un solide téléfilm de Jud Taylor intitulé Out of the Darkness), de l’inquiétant Clarence William III, tueur constamment défoncé à la coco et totalement incontrôlable, et bien sûr celle de John Glover, fripouille suave et pathétique, rejeton pervers de l’Amérique triomphante des années fric personnifiant à lui seul, dans sa vulgarité, sa cupidité et son amoralité, à peu près tous les travers de son époque.

Paiement Cash marque en outre le début d’une fructueuse collaboration artistique entre John Frankenheimer et le compositeur Gary Chang. Auteur de partitions le plus souvent synthétiques, privilégiant une ambiance sonore minimaliste à une ligne mélodique forte, pour un résultat d’une efficacité imparable, même si primaire aux yeux de certains, cette alors jeune recrue de la Cannon retrouvera par la suite John Frankenheimer à sept reprises, son travail se révélant rapidement constituer le parfait pendant musical à l’univers du cinéaste.

C’est donc bien au final l’une de ses œuvres majeures que nous livre ici John Frankenheimer, de celles offrant au spectateur de multiples niveaux de lecture. Première constatation : ce polar hargneux, poisseux et méchamment ironique témoigne incontestablement de l’énergie entièrement retrouvée d’un réalisateur qui semblait se chercher depuis quelques films, hésitant encore entre le désir de retrouver son statut de cinéaste auteur des années 60 et son envie de tout simplement pratiquer le cinéma qu’il aime, brut(al), honnête, sans concession. Ici pas un plan, pas une ligne de dialogue inutile. En témoignent les dix premières minutes du film, posant les bases de l’intrigue avec une économie de mots et de moyens impressionnants. Aucune gratuité, aucun enrobage non plus dans la violence physique (le meurtre de Cini, la correction passée à Doreen par Bobby) ou psychologique que nous livre, à forte dose d’ailleurs, le film. Ce ton rageur que l’on retrouvait par intermittence dans French Connection 2, Black Sunday (deux autres œuvres de John Frankenheimer contenant un nombre important des plans filmés à l’épaule) ou encore The challenge éclate donc ici, semblant libérer toute l’amertume engendrée par le rejet injustifié dont fut victime l’œuvre de John Frankenheimer pendant près de dix ans.

Mais cette rage que l’on ressent tout au long du film ne se nourrit pas uniquement de la soif de revanche personnelle de son auteur. Elle s’inscrit dans une réflexion beaucoup plus pertinente sur la violence au cinéma, sa représentation à l’écran et l’impact qu’elle peut/doit avoir sur le spectateur. Le thème n’est pas nouveau dans l’œuvre de John Frankenheimer. Celui-ci l’avait déjà abordé à plusieurs reprises par le passé, notamment dans Les Parachutistes arrivent. Mais on reste surpris ici par le caractère très offensif de la démarche intellectuelle du cinéaste. On sent en effet une volonté de secouer le spectateur, de le placer face à ses responsabilités, qui tranche avec l’approche éthique plus souple, plus interrogative, adoptée par le réalisateur sur ses précédentes réalisations. Des zones d’ombre, de doute, il y en a évidemment dans Paiement cash, mais dans son ensemble, le film se distingue avant tout par un engagement moral et des prises de positions fortes et non équivoque. Un choix surprenant de la part d’un auteur ayant toujours évité de se poser en moraliste, et une décision que l’évolution idéologique du cinéma américain d’alors a peut-être en partie contribué à stimuler chez lui.

Petite explication : nous sommes à peu près un an avant la sortie de Paiement Cash et le cinéma américain voit alors triompher au box-office Rambo II, la seconde aventure guerrière du vétéran du Vietnam John Rambo. Avec ses 150 millions de dollars de recettes, cette grosse série B pyrotechnique à l’esprit belliqueux et revanchard aura eu l’honneur d’être citée en exemple par le président Reagan lui-même dans l’un de ses plus célèbres discours et relancera dans la foulée le (sous) genre cinématographique du film d’action propagandiste de bande dessiné. Quelques mois plus tard, une autre série B à base de surhomme étripant ses congénères sans sourciller dans le seul et noble but de rendre notre monde meilleur - le Commando de Mark L. Lester - va à son tour rafler la mise dans les salles. Dans les deux cas, c’est un festival de morts violentes plus ou moins spectaculaires exploitées par une mise en scène complaisante et rentre dedans. L’époque n’est pas aux états d’âme et seul l’humour facile du second de ces deux films offre un léger recul, un timide contrepoint à tous ces débordements de violence propre et gratuite qui vont pendant une petite dizaine d’années devenir la norme au sein du cinéma d’action hollywoodien, avant que le politiquement correct ne revienne mettre un peu d’ordre dans tout ça.

Face à ce triomphe de l’image choc sur le sens, glorifiant une violence esthétique presque irréelle, John Frankenheimer va donc réagir à sa façon, par l’intermédiaire de Paiement cash, et s’inscrire comme l’on pouvait s’y attendre à total contre courant de cette vague. Son film multiplie lui aussi les images violentes, mais d’une violence sèche, réfléchie et toujours justifiée par l’histoire elle-même. Interrogé sur l’une des séquences les plus brutales de son film, l’éprouvante scène du meurtre filmé de Cini, le cinéaste déclarait d’ailleurs à ce propos : « Je pense que certains sujets nécessite un recours à des images violentes. Cette scène était dans le roman d’Elmore Leonard. Mon seul apport a été de placer un morceau de bois devant elle afin d’éviter la nudité frontale. Je n’ai pas tourné cela dans le but de choquer mon audience, mais parce qu’il fallait que le personnage de Roy Scheider soit choqué ».

Par ailleurs, souvent questionné depuis Un Crime dans la tête sur l’importance de la violence dans le cinéma comme, plus généralement, dans les médias, et sur sa supposée influence nocive chez le (télé)spectateur, John Frankenheimer répondait de la façon suivante : « Ma question est : combien de films violents ont vu les nazis sous le régime hitlérien ? Pas beaucoup. Ou bien les huns à l’époque de Genghis Khan ? La violence a toujours fait partie du processus humain. Aussi essayer d’accuser le cinéma de ces excès de violence, cela me paraît ridicule. (…) Vous avez tous ces politiciens qui nous rendent responsables de cette violence alors qu’ils sont incapables de voter une loi sur le contrôle de la vente d’armes afin d’empêcher le premier venu d’en acheter une dans un magasin, de sortir et de vider son chargeur dans la rue », ajoutant enfin « Toutefois, dans le même temps, je pense vraiment que j’ai des responsabilités envers mon public. Je serai terrifié si quelqu’un, après avoir vu l’un de mes films, décidait de commettre des actes violents ».

Dans sa forme, à travers le soin, la lucidité et la sobriété avec laquelle John Frankenheimer filme l’abject, le sordide, Paiement cash peut déjà se targuer de proposer une réflexion des plus pertinentes sur les dérives du cinéma de son temps. Néanmoins, pour qui n’aurait pas bien saisi le fond de sa pensée, le cinéaste ne va pas hésiter à utiliser l’intrigue elle-même afin de parachever son entreprise de dénonciation.

En effet, détail important de l’histoire, en plus d’être un escroc, Alan Raimy, le « leader » de cette bande de crapules qui fait chanter Harry Mitchell, se veut avant tout artiste, et plus précisément réalisateur producteur de films pornographiques. Personnage mégalo totalement amoral, celui-ci semble incarner aux yeux de John Frankenheimer tous les travers, toute l’idéologie nauséeuse de ce cinéma spectacle racoleur et irresponsable dont le réalisateur entend dénoncer l’expansion en cours. Ainsi voit-on cet ignoble individu, dans la séquence de l’exécution de Cini, s’auto congratuler sur ses cadrages, ignorant totalement les supplications de sa victime – son sujet en l’occurrence – et commettre l’irréparable tout en lançant quelques boutades à Harry Mitchell par écran interposé. Dénonciation d’un cinéma de la surenchère fonctionnant uniquement à l’effet choc, réflexion sur l’exploitation de la violence à l’écran impliquant on ne peut plus clairement le spectateur dans son rapport à ce type d’image, cette superbe mise en abyme constitue sans nul doute l’une des séquences les plus fortes et les plus riches d’interprétation de toute l’œuvre du cinéaste.

Enfin, au-delà de ce discours, Paiement cash peut s’interpréter à plus large échelle comme un réquisitoire visant une certaine forme de pensée, celle de la course à la réussite et de l’American Dream, propre à l’Amérique républicaine des années 80. Le film nous décrit en effet une cité de Los Angeles distinctement coupée en deux, avec d’un côté les nantis, les yuppies, repliés dans les beaux quartiers, et de l’autre les laissés pour compte de ce rêve américain, regroupés dans les bas fonds du centre-ville, et insiste également à plusieurs reprises sur la soif de réussite financière et sociale de ces derniers, faisant finalement de celle-ci la motivation première de leurs agissements barbares. Tout comme Harry Mitchell, self made man au visage froid et arrogant de l’Amérique des golden boys, Alan Raimy est, à sa façon, un entrepreneur (il avoue même à Harry Mitchell avoir fait des études financières), un battant près à tout pour s’offrir sa place au soleil.

La date de sortie du film va être fixée au 7 novembre 1986 sur le sol américain. La critique, à quelques rares exceptions près, va froidement accueillir ce nouvel opus du réalisateur de Grand Prix. Dans le Washington Post du 12 novembre, le futur scénariste Paul Attanasio (Harcelement de Barry Levinson, Donnie Brasco de Mike Newell) se déchaîne, évoquant notamment un film « si agressivement explicite qu’il pourrait avoir été conçu pour une audience de singes savants ». Guère plus modérée, sa collègue Rita Kempley nous parle d’un John Frankenheimer « heureux comme un cochon dans une décharge [lorsqu’il dépeint l’univers des sex shops miteux servant de toile de fond au film] ». Et bien évidemment, les noms de Yoram Globus et Menahem Golan ne manqueront pas d’être cités afin de venir soutenir, sans trop s’y appesantir, la thèse du vulgaire film d’exploitation racoleur identique en terme d’ambition et de contenu à toutes les productions Cannon bon marché d’alors.

Avec seulement cinq maigres millions de dollars de recettes récoltés au terme de son exploitation américaine, Paiement Cash ne va évidemment pas relancer de manière fulgurante la carrière de John Frankenheimer. Malgré tout, après les sorties en salles confidentielles de The Holcroft covenant et The challenge, la distribution internationale de ce vingt-troisième film du cinéaste marquera pour lui une sorte de retour sur le devant de la scène, venant mettre un terme à une demie décennie de purgatoire.

Enfin, rejoignant ainsi L’opération diabolique, Les Parachutistes arrivent et French Connection 2 dans leur succès à retardement, Paiement cash semble aujourd’hui susciter un regain d’intérêt de la part de la critique comme du public. Une nouvelle audience peut-être plus en phase avec l’humour à froid et la violence crue de l’univers d’Elmore Leonard que celle du milieu des années 80, alors davantage réceptive aux exploits guerriers du soldat Rambo.


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