ROBIN AND THE 7 HOODS (1964)

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Manu le 10/10/2012 à 17:52

2.1

Réalisé par Gordon Douglas
Avec Frank Sinatra, Dean Martin, Sammy Davis Jr., Bing Crosby, Peter Falk.
Film américain
Genre : Comédie musicale
Durée : 1h 53min.
Année de production : 1964
Titre français : Les Sept voleurs de Chicago
Musique : Nelson Riddle

Sortie Cinéma France : 16/10/1964
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.1

Critique ROBIN AND THE 7 HOODS (1964)

Avis rédigé par Manu | le 10/10/2012. | Note : 2.1

Situé dans la filmographie de Gordon Douglas entre la comédie Call me Bwana et Rio Conchos, l’une de ses plus belles réussites, Robin and the 7 hoods marque la seconde association entre le cinéaste et Frank Sinatra. Ecrite par le scénariste du subséquent The bobo avec Peter Sellers, le film obtint deux nominations à l’oscar en 1965, dans les catégories « meilleure chanson originale » et « meilleure musique ou adaptation musicale». Le tournage du film fut marqué par deux évènements douloureux pour Sinatra : l’assassinat, le jour même où l’on filmait la scène de l’enterrement d’Edward G. Robinson, de John F. Kennedy, un proche du « Rat pack », et le kidnapping de son fils Frank Sinatra Jr. (évènement relaté 40 ans plus tard dans le Stealing Sinatra de Ron Underwood).

Pour résumer la chose, disons que ce Robin and the 7 hoods est un film de potes à gros budget. Côté production values, l’ensemble en met facilement plein les mirettes. Le fric est bien à l’écran, c’est clinquant, chargé, très joliment coloré. Côté écriture en revanche, Robin and the 7 hoods impressionne nettement moins, glissant sur un récit peu intéressant, à l’humour balourd, laissant beaucoup trop le champ libre à des interprètes en mode « cabotinage automatique». Et face à la maigreur de l’argument scénaristique, les presque deux heures du film risquent sans doute de paraitre un peu longuettes au spectateur pas spécialement sensible à l’humour ultra décontracté du Rat Pack de Sinatra.

De son côté, Gordon Douglas fait le job. Sa mise en scène est d’un inattaquable professionnalisme, intégralement au service de sa troupe d’acteurs. Mais, même si le cinéaste n’est pas étranger au genre musical, on sent bien que la motivation n’est pas à son top niveau sur ce coup. Bref, un film pour les fans de Sinatra et sa bande only …

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