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WEREWOLF: THE BEAST AMONG US (2012)

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Manu le 08/11/2012 à 14:09
2.7
Réalisé par Louis Morneau
Avec Ed Quinn, Guy Wilson, Stephen Rea, Nia Peeples, Steven Bauer.
Film américain
Genre : Horreur
Durée : 1h 33min.
Année de production : 2012
Musique : Michael Wandmacher

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : 08/10/2012

Les notes

2.7



 Critique WEREWOLF: THE BEAST AMONG US (2012)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 2.7
Werewolf : The Beast among us est le douzième long métrage de Louis Morneau en 21 ans. Formé chez le Roger Corman de la période Concorde-New Horizons (sa boite de production créée en 1987), ce spécialiste de l’action-fantastique-épouvante n’aura jamais véritablement connu les honneurs d’une carrière hollywoodienne de prestige, à la différence de pas mal d’autres découvertes cormaniennes des années 70 et 80. Placé sous le signe du bis à l’ancienne, généreux et débrouillard, son cinéma vise à divertir sans arrière-pensée. Les ambitions se veulent modestes et le résultat déçoit rarement au final, voire surprend même très agréablement la plupart du temps (cf. son Hitcher II, sur lequel je n’aurais pourtant pas misé une demi-cahouète.

Si Werewolf : The beast among us n’est certainement pas ce qu’il a fait de mieux à ce jour, reconnaissons que pour un ersatz DTV d’Underwold tourné en Roumanie avec 3 kopeks en poche, le résultat s’avère tout à fait honorable, plusieurs coudées au dessus des productions SyFy channel de la même veine. A partir de pas grand-chose, Morneau tire en effet 90 minutes de plaisant divertissement horrifique conférant un minimum de relief à ses personnages et à son ambiance.

Cela manque un peu de talent et de moyens à certains postes (la créature titre en CGI n’est par exemple pas une grande réussite … heureusement que Morneau, apparemment à la demande du studio, n’abuse pas de ses apparitions à l’écran) mais l’ensemble se voit donc sauvé par l’incontestable envie de bien faire de son auteur, lequel sait très bien mettre en valeur ses quelques décors, imposer le bon tempo à son histoire, ni trop bavarde ni aveuglement portée sur l’action, et conférer un petit côté old school « Universal classic » à son travail (comme il l’avait déjà accompli sur son précédent Bats).

Pas ce que Louis Morneau a fait de mieux, en résumé, mais une honnête petite bande d’épouvante amenant une nouvelle fois à regretter que son auteur n’ait pas la possibilité d’accéder à des sujets plus stimulants et des budgets un chouïa plus cossus.


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