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WELCOME TO ARROW BEACH (1973)

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Manu le 24/03/2020 à 19:09
3.5
Réalisé par Laurence Harvey
Avec Laurence Harvey, Joanna Pettet, Stuart Whitman, John Ireland, Meg Foster.
Film américain
Genre : Epouvante
Durée : 1h 34min.
Année de production : 1973
Musique : Tony Camillo

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.5



 Critique WELCOME TO ARROW BEACH (1973)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.5
Welcome to Arrow Beach est la seconde et ultime réalisation de l’acteur anglais Laurence Harvey. Le film est écrit par Wallace C. Bennett, qui collaborera par la suite aux scripts de deux pierres angulaires du cinéma américain de la fin des années 70, Days of heaven et Blue collar. Il s’agit par ailleurs du premier des 5 titres cinématographiques réunissant à l’écran les acteurs Stuart Whitman et John Ireland.

Dernière apparition à l’écran de Laurence Harvey, qui s’octroie un rôle initialement offert à Stuart Whitman - rôle faisant d’ailleurs curieusement écho à celui qu’il tenait dans le Manchurian candidate de John Frankenheimer - ce Welcome to Arrow Beach a tout de l’ovni ciné 100% seventies, fruit d’une époque où l’on n’avait pas peur de désarçonner le public en mélangeant les genres et faisant fi du bon gout. Et déconcertant, Welcome to Arrow Beach l’est certainement dans ses ruptures de ton, son rythme et la construction même de son récit.

Voilà donc un titre joyeusement foutraque qui navigue un peu à vue entre le suspense, l’épouvante gore, le drame juvénile et la satire sociale, semblant par moment vouloir dénoncer la corruption morale des élites et institutions - dont une police pour l’essentiel composée d’incapables et d’abrutis – tout en célébrant, à contrario, une jeunesse plus saine et avisée qu’on ne le pense.

Anticonformisme de circonstance - rien dans la carrière d’Harvey ne préparant vraiment à cette chose ? Impossible à dire, mais c’est aussi ça, quelque part, qui fait le charme unique de cette curiosité souvent maladroite - l’ambiance musicale, jazz smooth, parfois guilleret, et love song sur les génériques de début et fin, demeure dans l’ensemble en total décalage avec les images - mais solidement interprétée et indéniablement efficace dans ses quelques « tranchants » éclairs de violence.

Bref, une bizarrerie totale, brouillonne, voire déconcertante dans le discours, mais soignée dans sa forme, au casting bis de premier choix, et qui clôt finalement avec un certain panache la carrière pas toujours très exaltante de Laurence Harvey.


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