THE RESURRECTED (1992)

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Manu le 09/10/2011 à 10:22

3.4

Réalisé par Dan O'Bannon
Avec John Terry, Jane Sibbett, Chris Sarandon, Robert Romanus, Ken Camroux.
Film américain
Genre : Horreur, fantastique
Durée : 1h 48min.
Année de production : 1992
Musique : Richard Band

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.4

Critique THE RESURRECTED (1992)

Avis rédigé par Manu | le 09/10/2011. | Note : 3.4

The Resurrected est la seconde et dernière réalisation de Dan O’Bannon, signée 7 ans après son 100 % culte Retour des morts-vivants. Dan O’Bannon, pour ceux qui ne le connaisse pas, c’est l’un des scénaristes majeurs du genre fantastique / horreur des années 70 à 90. Un parcours quasi sans faute incluant les incontournables Alien (le premier du nom), Blue Thunder et Total recall, mais également le Dark Star de John Carpenter, Dead & buried de Gary A. Sherman et Screamers, trois pépites cinématographiques chéries par tous les amateurs d’épouvante/science-fiction.

Tout comme ces trois derniers titres, The Resurrected évolue dans le registre de la série B. Le film est l’adaptation du roman L’affaire Charles Dexter Ward, signé d’un auteur fantastique pas toujours bien servi par le cinéma : H.P. Lovecraft. Et c’est encore un pari réussi pour O’Bannon. Premier bon point : l’ensemble est glauque, flippant à souhait, avec un pic de tension atteint dans la séquence de la visite des catacombes. Ensuite, même si je ne saurais parler pour les fans de Lovecraft, n’ayant jamais rien lu de lui, c’est à mon sens un film écrit de main de maître (par Brent V. Friedman, futur scénariste de ... hem ... American cybor et Mortal kombat : annihilation ... nul doute qu'O'Bannon a dû bien l'encadrer ici), sachant parfaitement doser tous ses effets et rebondissements, très premier degré lorsque nécessaire, mais non dépourvu sur certaines séquence d’un savoureux humour « tales of the crypt » caractéristique du style O’ Bannon. The Resurrected ne déçoit pas davantage dans sa partie maquillage/effets spéciaux, avec un bestiaire de créatures mutantes toutes plus horribles les uns que les autres. Enfin, côté interprétation, si le couple vedette manque sans doute un peu de charisme – défaut mineur en soi, renforçant quelque part l’agréable aspect bis de l’ensemble – Chris Sarandon compose un grand personnage de vilain, dans la continuité de sa prestations dans Fright night.

S’il n’égale sans doute pas le Reanimator de Stuart Gordon dans le domaine des adaptations ciné d’HP Lovecraft, ce titre oublié dans la filmographie de Dan O’Bannon s’avère donc chaudement recommandable à tous les amateurs de cinéma fantastique.

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