THE LAST HOUSE ON THE LEFT (2009)

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Manu le 18/02/2011 à 21:56

2.9

Réalisé par Dennis Aliadis
Avec Tony Goldwyn, Monica Potter, Garret Dillahunt, Riki Lindhome, Aaron Paul.
Film américain
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 53min.
Année de production : 2009
titre français : La Dernière maison sur la gauche
Musique : John Murphy

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.9

Critique THE LAST HOUSE ON THE LEFT (2009)

Avis rédigé par Manu | le 18/02/2011. | Note : 2.9

Cette nouvelle Dernière maison sur la gauche, produite par Wes Craven et Sean S. Cunningham (respectivement réalisateur et producteur de l’œuvre originelle) n’est certainement pas ce que j’ai vu du pire au sein de la récente et longue série des remakes de nos classiques horrifiques des années 70. Il faut en tout cas lui reconnaitre une certaine efficacité au niveau de la réalisation, laquelle offre quelques beaux moments de tension tout en évitant assez soigneusement de tomber dans le piège du too much. Pas de sur-découpage et autre effets de style à la mode, c’est du travail à la fois classique et solide. Toujours ça de pris.

Bref, dans l’exécution il n’y a rien à dire. Dans le contenu en revanche, c’est déjà moins ça. Premier problème, les auteurs ont décidé de s’écarter de l’intrigue d’origine sur un point essentiel modifiant radicalement les enjeux de la seconde partie du récit (je ne peux en dire davantage pour ceux qui n’ont vu ni le film de Craven ni cette nouvelle version). Non pas que cela me dérange, bien au contraire, car l’on s’éloigne alors de la simple redite bête et disciplinée. Le problème, c’est qu’avec ces nouvelles cartes en main, Iliadis et ses scénaristes partent dans une direction qui affadit totalement le propos du film, lui ôte toute sa sève subversive et renforce chez le spectateur cette désagréable impression d’œuvre tournant à vide, qui ne cherche pas vraiment à secouer son spectateur – 2, 3 répliques tentent bien l’alibi de la réflexion sur la lutte des classes mais on n’y croit guère - et n’a en fait rien à dire sur son époque, à l’inverse de son traumatisant modèle.

Au-delà du malaise instantané qu’il générait, le film de Craven donnait en effet à réfléchir sur l’Amérique du début des années 70. La version 2009 n’est qu’un thriller horrifique bien fichu, juste un petit peu gâché par une ultime scène grand-guignolesque totalement absurde.

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