THE HAND (1981)

(1) critique (0) commentaire

Manu le 31/10/2020 à 12:10

3.7

Réalisé par Oliver Stone
Avec Michael Caine, Andrea Marcovicci, Annie McEnroe, Bruce McGill, Viveca Lindfors.
Film américain
Genre : Horreur
Durée : 1h 44min.
Année de production : 1981
Titre français : La Main du cauchemar
Musique : James Horner

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.7

Critique THE HAND (1981)

Avis rédigé par Manu | le 31/10/2020. | Note : 3.7

The Hand est le second long métrage cinématographique du scénariste, producteur et réalisateur Oliver Stone, se situant dans sa carrière entre deux de ses plus célèbres travaux, le script du Midnight express d’Alan Parker, pour lequel il obtint un oscar en 1979, et celui de Conan the barbarian, coécrit avec le réalisateur du film, John Milius. Signalons enfin que, dans la carrière de Michael Caine, ce titre arrive juste après le Dressed to kill de Brian De Palma.

Pas vraiment le titre que la majorité des cinéphiles aime à citer lorsqu’ils en viennent à parler d’Oliver Stone. Et cependant, me concernant, l’un de mes titres préférés du cinéaste, auprès duquel je reviens régulièrement depuis sa découverte en VHS au milieu des années 80. Il faut dire que ce second essai horrifique de Stone après le déjà soigné mais thématiquement par trop brouillon Seizure, possède quelque chose de fascinant, en faisant bien plus qu’une simple variation / nouvelle adaptation sur le thème de la main vengeresse développé par Maurice Renard dans son classique « Les Mains d’Orlac ».

Film de terreur essentiellement psychologique, (un peu trop) fort en symboles, The Hand a sans doute pour principal défaut de se moquer un peu de surprendre et / ou faire tressaillir son spectateur. Là n’est clairement pas l’ambition de Stone, et l’efficacité narrative de l’œuvre en pâtit certainement. Un peu trop cérébral et appuyé donc (comme souvent chez Stone), mais passionnant dans son ambition d’évoquer la dislocation du couple, d’aborder le thème de l’amputation, à la fois physique, mentale et créative à travers les codes du film d’épouvante.

Accompagnant ce fond inhabituellement riche dans le genre, la composition de Michael Caine, dans un rôle difficile, s’avère impériale, à classer parmi les prestations les plus sous estimées de son exceptionnelle carrière, tandis que, côté effets visuels, les grands Carlo Rambaldi et Stan Winston démontrent là encore qu’ils furent sans conteste deux maitres dans leur profession, leur travail produisant à l’écran quelques images cauchemardesques marquantes et inimitables.

Probablement pas un grand film d’épouvante, l’œuvre ne se revendiquant de toute façon pas assez de cette école pour s’en approcher, mais une œuvre horrifique dense et stimulante, à part, si certainement déroutante pour un large public.

Rechercher avec google