THE DEAD DON'T DIE (TV) (1975)

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Manu le 27/05/2022 à 11:18

Réalisé par Curtis Harrington
Avec George Hamilton, Linda Cristal, Joan Blondell, Ralph Meeker, Ray Milland.
Téléfilm américain
Genre : Horreur
Durée : 1h 14min.
Année de production : 1975
Musique : Robert Prince

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0

Critique THE DEAD DON'T DIE (TV) (1975)

Avis rédigé par Manu | le 27/05/2022. | Note : 3.0

The Dead don’t die se situe dans la carrière du ciné/téléaste Curtis Harrington quelque part entre le suspense d’attaque animal, Killer bees, production ABC interprété par Edward Albert, et la mise en boite de l’épisode « Sep-up city » de la série policière Baretta avec Robert Blake. Cette production destinée au petit écran est écrite par Robert Bloch, prolifique scénariste de télévision célèbre pour son roman « Psycho », porté à l’écran par Hitchcock en 1960.

Cinéaste cinéphile de la génération précédent celle de Bogdanovich et consort, Harrington demeure à cet égard une sorte de pionnier, malheureusement largement oublié aujourd’hui. L’absence de franc succès cinématographique, suivie d’une progressive dérive vers des besognes purement alimentaires, n’aura pas aidé non plus à sa reconnaissance, et l’on ne peut donc qu’espérer une redécouverte de cette œuvre étrange et fragile, faites d’éclairs d’inspiration et de plus sages compromis, à l’image de ce sympathiquement inabouti The Dead don’t die.

L’admirateur de cinéma de James Whale que fut Harrington se retrouve ainsi largement dans ce thriller surnaturel au format 4/3 de circonstance, distillant une délicieuse atmosphère rétro. Décors, prestations d’acteur, rythme, cadre et approche du fantastique et de l’épuvante : le cinéma de studio des années 30 se voit célébré avec respect, minutie, presque mimétisme, constituant la force de cet essai, mais quelque part aussi sa limite, The Dead don’t die ne cherchant jamais vraiment non plus à enrichir son hommage d’un regard personnel.

Bref, on aurait souhaité que cet essai aille un peu plus loin dans sa recréation d’un fantastique oublié, aussi bien dans l’écriture, un peu trop sage en dépit d’un savoureusement délirant postulat, que dans la mise en scène, imaginative certes, mais un peu trop soumise à ses références. Reste un plaisant exercice, et une vraie gueule flippante excellemment mise en valeur, celle de Reggie Nalder (l’effrayant vampire du Salem’s lot de Tobe Hooper).

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